lundi 22 décembre 2014

Fujiro Sky Coppo

Elle habite au sommet de l'immeuble, et aime boire de la bière en regardant le paysage.
Il habite en bas de l'immeuble, et aime fumer en regardant les fleurs.

Une petite histoire sur les "opposés" qui s'attirent, de l'auteur de Kuragehime.

dimanche 7 décembre 2014

Henshin Ganbou!

Sunaki, qui est remplaçant au club de baseball de l'école, est amoureux de Hiroi, la fille la plus cotée de sa classe. N'ayant rien à perdre, il lui écrit une lettre d'amour, qui lui est rendue le lendemain, avec une fin de non recevoir, par Ichizono, la copine de Hiroi.

Ce n'est pas parce qu'une histoire est prévisible qu'elle est forcément mauvaise, et cette nouvelle est très bien.


La situation d'un enfant loup-garou végétarien

Le héros est un loup-garou végétarien qui est en deuxième année de collège (soit la 4e en France).

Une mise en situation : comment et pourquoi un loup-garou devient-il végétarien?
C'est court, et on aimerait avoir une suite.

samedi 6 décembre 2014

Cinderella Shindoroomu

90% des filles du bahut sont amoureuses du "Prince", sauf l'héroïne qui n'aime pas ce genre de personnalité artificielle.

Avec ce début et un poil de connaissance des shojo manga, vous pouvez facilement prévoir l'ensemble du récit. Après, c'est une question de goût.

Aru Asa Okitara

Un jour, le héros se réveille dans le corps d'une lycéenne. Pourquoi, comment? Pas le temps de se poser la question, c'est déjà l'heure d'aller en cours. Il va falloir imiter l'inconnue le temps de comprendre ce qui se passe, et elle a l'air de vivre à cent à l'heure.

Pas mal, ce petit récit, je vous conseille de vous laisser emporter par l'action. Les amateurs de comédies romantiques apprécieront.

mercredi 3 décembre 2014

Yogashiten galaxy

La boutique "Sugar and Spice" était une pâtisserie renommée du temps du grand-père Nanoha. Mais le père est un incapable et sa fille Komugi a vu avec horreur le commerce capoter. Fourneaux et frigos ayant été vendus, la boutique vit ses dernières heures, lorsqu'un extra-terrestre décide de l'utiliser comme camp de base pour l'invasion de la Terre.

On reconnaît la patte de l'auteur de Kami nomi zo shiru sekai, entre dynamisme et loufoquerie. Je ne serais pas contre le fait qu'il développe une série entière sur le thème.

lundi 1 décembre 2014

Koko ni iru yo!

Sumino Hikage est une fille qui n'a aucune présence: Elle est arrivée en deuxième année de collège (notre quatrième) sans se faire d'amis. Sa seule interaction sociale avec le monde extérieur se fait via son blog, où elle discute avec ses deux (2) lecteurs. Mais un jour elle découvre que l'un des deux mecs les plus cotés de la classe, Hinata, s'intéresse à elle. Avec son aide, celle de Teru le meilleur ami d'Hinata et l'autre mec le plus coté de la classe, et des lecteurs de son blog, Sumino pourra-elle se faire des amies, trouver un petit ami, et survivre aux attaques au bazooka du fan-club d'Hinata?

On reconnaît le style Ema Tooyama, dans ce manga dessiné avant Watashini xx shinasai!: Les personnages ont la même tête, le style d'écriture est le même, et les personnes qui aiment l'un aimeront l'autre, je pense (même si, quand on ne dispose pas des paroles, on aurait l'impression de regarder deux fois la même histoire).

dimanche 30 novembre 2014

jeudi 27 novembre 2014

Astro - Moon Rabbit

Une fois n'est pas coutume, je présente deux histoires courtes en une seule, puisque la seconde est la suite de la première.

La première colonie lunaire a été détruite par une averse de météorites, la centrale solaire est hors de contrôle depuis cinq ans et charge la station en électricité statique, la rendant inhabitable. Une équipe d'astronautes est chargée de la remettre en route.

J'aime bien cette histoire sur les gens qui risquent leur vie pour la conquête spatiale pendant qu'au sol, d'autres dissertent pour savoir s'il fallait les envoyer ou pas. Il y a un petit aspect ΠΛΑΝΗΤΕΣ dans le récit.
Si la conquête spatiale vous fait rêver, lisez ces deux histoires.

mardi 25 novembre 2014

Mashiroiro Symphony

L'académie de filles Yuihime et l'académie de garçons Kagami doivent fusionner en une école mixte, et Shingo Uryuu fait partie des élèves mâles de la classe mixte pilote. Si certaines des filles de Yuijo sont contentes du changement, d'autres sont franchement opposées à l'idée de cohabiter avec des garçons. Mais au cours du temps, les personnes s'habituent, et des relations finissent par se nouer.

Le manga est une adaptation du jeu de drague éponyme, celui-ci est donc constitué de deux volumes d'une histoire principale et et deux fois un volume d'une histoire alternative. C'est toujours un classique d'histoire de simulation de drague: L'héroïne voit ses sentiments pour le protagoniste évoluer jusqu'à ce qu'ils sortent ensemble.

dimanche 23 novembre 2014

Seikesshou Albatross

Shinohara Yuki a la vie dure: Sa mère, qui dirige un dojo, lui fait subir un entraînement musclé chaque jour, assorti d'une multitude de reproches sur sa mauvaise tenue au combat. Un jour, il va au secours d'une fille de son lycée, qui a la réputation de vivre comme une clocharde: Elle est toujours habillée du même uniforme qu'elle ne lave jamais, fouille les poubelles et murmure des trucs incompréhensibles dans son coin. Or il se trouve que la fille en question est en fait la princesse d'un monde parallèle où chaque individu est inféodé
 à un élément de la classification périodique (sauf les terres rares, apparemment, le mangaka n'a pas entendu parler des terres rares? Par contre il y a le Flévorium, c'est un peu étrange), qu'il y a un cristal magique à reconstituer et bien évidemment Yuki va insister pour mettre son nez dans cette affaire.

Tant qu'à inventer des pouvoirs idiots, pourquoi ne pas s'inspirer de la classification périodique? C'est une idée, mais cela ne mène pas très très loin. On reste dans une histoire classique princesse-champion, (un peu comme le début de Bleach, en fait, mais en se prenant bien moins au sérieux, ce qui n'est pas un mal dans le contexte) et de monstres classés en puissance selon leur numéro atomique. L'histoire est plaisante à lire, cependant. 

samedi 22 novembre 2014

Doubt!

Ichiru Kanzaki s'est fâché avec sa famille, a quitté l'école, vit replié sur lui-même, et s'est endetté jusqu'au cou. Son père, qui dirige un lycée, accepte d'éponger sa dette à la condition qu'il reprenne les études et qu'il détermine discrètement qui, dans le lycée de son père, est sa demi-sœur illégitime. (l'ancienne maîtresse de son père a juste écrit qu'elle entrait au lycée cette année) Rude tâche pour Kanzaki qui ne voit les gens que comme des pions à utiliser.

Intéressant, une histoire où le héros a une bonne raison de maintenir une distance avec les membres de son "harem". Il y a une petite touche de Kurosagi pour épicer, j'ai bien aimé.

jeudi 20 novembre 2014

Datsueba

Lorsque l'on se retrouve dans un endroit inconnu, sans se rappeler qui on est, on ne s'attend pas à disputer une partie endiablée de strip papier-caillou-ciseaux avec une fille mystérieuse.

Joli récit sur un mythe japonais (faites une recherche sur datsueba, avant ou après avoir lu selon que vous aimez les spoilers ou non)


Macchi Shoujo

Un lycéen rencontre une petite marchande d'allumettes. Mais des allumettes magiques: Tant que l'allumette brûle, ce que l'on imagine devient réel. Mais c'est un pouvoir bien puissant et dangereux à manipuler.

Pas trop de surprise mais une histoire bien menée.

mercredi 19 novembre 2014

The last question

The last question est le titre d'une nouvelle d'Asimov. Elle est ici mise en images, et c'est assez réussi.

mardi 18 novembre 2014

Yakusoku no Tane

Une garçon, une fille, une promesse.

Une jolie histoire sur la vie, l'espoir, les promesses, et comment surmonter l'adversité.

Shoujo VS Curry

Yukako Kamoto aime le curry instantané, plus que n'importe qui.

Cette histoire courte fera la joie des amateurs matures d'histoires absurdes.

dimanche 16 novembre 2014

Takkoku!!!

Le premier ministre japonais, voulant promouvoir la pratique du ping-pong au Japon, a présenté au parlement une loi : Toute déclaration d'amour doit se faire sous la forme d'un match de ping-pong, appelé takkoku. Si le déclarant est vainqueur, le déclaré doit sortir avec lui, qu'il le veuille ou non. Si le déclaré gagne, le déclarant repart bredouille (même si le déclaré était consentant).

La diète, au lieu de voter la déchéance du premier ministre pour des raisons de folie furieuse, a décidé que pourquoi pas, gagner un match de ping-pong contre la Chine valait bien de se torcher avec le libre-arbitre des gens.

10 ans après s'être promis de sortir ensemble à son retour, Gaku revient d'une série de voyages autour du monde et se déclare à Kako, qui est amoureuse de lui depuis tout ce temps. Gaku défie donc Kako au takkoku.

Sauf que voilà, d'un côté, les réflexes de Kako sont tellement bons qu'elle est incapable de faire exprès de perdre, et d'un autre Gaku tient absolument que ce soit lui qui fasse la déclaration et pas l'inverse, parce que tu comprends c'était ça la promesse et il faut absolument la tenir exactement comme c'était prévu. (Y'a aucun psy, au Japon? Parce qu'il y a un marché, là)

Evidemment, la moitié de la planète va vouloir défier Kako et Gaku pendant que celui-ci s'entraîne pour un jour battre Kako.

Le manga est mal écrit, les personnages sont pénibles, le héros est censé avoir été dans tous les pays du monde ce qui se traduit par: "a droit à 200 tickets pour un pouvoir bizarroïde qui permettra de gagner contre l'adversaire du jour, ou la connaissance d'une coutume de l'autre bout du monde permettant de regarder sous les jupes des filles". C'est juste navrant.

Des mangas spécialisés et délirants, il y en a un paquet, donc plein de bonnes raisons de lire autre chose, à moins de faire un test pour savoir qui de vous ou du mangaka se fatiguera le premier de traiter la suspension d'incrédulité du lecteur comme d'un sac de sable.

samedi 15 novembre 2014

Shoku no Hana

Dans un village de montagne, on chante une chanson sur un monstre qui vient dévorer les enfants pas sages.
Tasuke est venu vivre dans se village depuis son enfance, Hana y est née. Mais maintenant, elle va sur ses seize ans, et se retrouve en âge de se marier.

Une histoire d'amour contrarié, avec un côté fantastique.

vendredi 14 novembre 2014

Risou no Kareshitachi

Une fille voudrait sortir avec son ami d'enfance, mais celui-ci ne semble s'intéresser qu'au foot. Et elle a un sempai qui commence à s'intéresser à elle.

Un triangle amoureux, mais peint en noir.

jeudi 6 novembre 2014

Lost mouse girl

Katsuragi Yumeko a un jour qu'elle déteste. Mais un voyage subit dans un pays merveilleux pourrait la réconcilier avec son passé.

Une petite fable sur la capacité à surmonter la perte de personnes chères.

dimanche 2 novembre 2014

Hyakuman Tsubu no Namida

Hiromu Nishizawa, qui est un mec populaire au lycée, avec copine, place au club de basket et tout et tout, remarque un jour que l'un de ses potes a disparu, mais personne ne se souvient qu'il ait même existé. Une seule personne se rappelle de lui, un type bizarre qui persiste à l'appeler Glorious Lily, s'enquiert régulièrement de savoir s'il a réellement tout oublié, et, oh, il semble avoir des pouvoirs étranges.

Même si le début est d'un classique: L'individu qui se fait rappeler son existence précédente et se découvre des pouvoirs, l'histoire semblait prometteuse, avant qu'elle ne se perde dans les retour en arrière, au point qu'on ne sait plus trop quelle scène se passe quand, et dans une sorte de mélodrame d'éternels déprimés.
Les amateurs de shojos mélo aimeront certainement plus que moi.

Robot Keiji

Le détective vétéran Shiba Daizo est obligé de former une équipe avec le robot K. Shiba est un homme aigri qui déteste les ordinateurs, les robots, et à vrai dire à peu près tout depuis la mort de sa femme. Il lui faudra un moment à passer ses nerfs sur le pauvre K avant de commencer à reconnaître et apprécier ses qualités. Malheureusement, si K a été conçu pour respecter les lois d'Azimov, une organisation secrète n'a pas ce genre de scrupules et fournit des robots pour effectuer de basses besognes. K et Shiba auront besoin l'un de l'autre s'ils veulent la démanteler.

Une histoire rétro, avec un disciple de Tezuka aux manettes, très bien pour les gens qui ont aimé Astro Boy et ont grandi depuis.
Perso, je n'aime pas trop quand le design des personnages part un peu trop en caricature, mais je ne pense pas que tout le monde sera rebuté par ce genre de choses (c'est le trait Tezuka, après tout). L'attitude patriarcale du héros et la tonne d'épithètes anti-robots déversée sur K sera elle plus gênante, le manga date d'il y a quarante ans, déjà.

mercredi 29 octobre 2014

Kami nomi zo shiru sekai - On the train

Les différents personnages de Kami nomi zo shiru sekai prennent le train. Juste des petits gags de yonkoma, écrits pour faire de la publicité pour une ligne de train, pour les fans du manga d'origine (qu'il faut avoir lu avant, si on veut savoir qui sont les personnages)

dimanche 26 octobre 2014

Orange Marmalade

Menacés d'être exterminés par les humains, les vampires ont arrêté de boire leur sang, et se sont tournés vers des mets de substitution. Ils jouissent à l'heure actuelle, sur le papier, des mêmes droits que les humains. En pratique, ils souffrent de fortes discriminations, sont considérés comme des monstres, et préfèrent rester incognito.
Baek Ma-ri est une vampire, elle déploie des trésors d'ingéniosité pour ne pas être repérée. Elle n'a pas d'amis, ne souhaite se lier d'amitié avec personne, et a une réputation de beauté glaciale. Mais le plus dur est de ne rien laisser paraître lorsque ses camarades de classe cassent du sucre sur le dos des vampires.

Un jour, alors qu'elle s'est à moitié endormie dans le train, elle se réveille en train de mordiller (même si elle le voulait, elle est incapable de percer une peau humaine avec ses canines limées) le cou d'un de ses camarades de lycée, le beau et distant Jung Jae-min.

C'est le début d'une série d'événements où elle va devoir louvoyer entre le délicieux et collant Jae-min, encore tourneboulé par cette fille mystérieuse, ses camarades de classe qui veulent l'embaucher pour monter un groupe de musique, les groupies de Jae-min qui vont essayer de lui coller des peaux de banane sous le pied. Et, en épée de Damoclès, la peur d'être reconnue - et rejetée - pour ce qu'elle est, alors que chaque fait divers impliquant un vampire déclenche une flambée de réactions antivampiristes chez ses camarades de classe.

Orange Marmalade aborde de front le problème d'appartenir à une minorité, et beaucoup d'attention est portée à montrer comment l'héroïne souffre de la vampirophobie ambiante, la difficulté de devenir amie avec des gens qui méprisent ouvertement votre groupe ethnique, même si c'est par ignorance plus que par méchanceté. On est à fond pour Ma-ri qui affronte tout cela bille en tête, sans broncher même si elle est K.O. debout. Les personnages secondaires sont très bien, j'aime particulièrement Jung Su-ri pour son dynamisme, cela ne part pas toujours dans la bonne direction, mais au moins on y va gaiement. Jae-min est par contre assez pénible (c'est un ado mâle, après tout), mais s'il ne l'était pas il n'y aurait pas d'histoire.

Les dessins sont très jolis, même si on a l'impression que l'auteur utilise exactement le même corps pour chaque fille, premiers rôles inclus.

dimanche 19 octobre 2014

Nickelodeon

Impossible de résumer du Douman Seiman : De l'amour, des situations comiques et/ou absurdes, des personnages qui se croisent dans des histoires sans relation entre elles, des morceaux de personnes qui traînent un peu partout,un monde pouvant être doux ou cruel, et de grands moments de cerveau du lecteur se demandant ce qu'il peut bien avoir lu.

Si vous aimez les films ousque l'on comprend rien à la fin, ce manga est fait pour vous, mais de toutes façons je considère Douman Seiman comme un incontournable, c'est le genre d'OVNI qu'il faut avoir vu passer. (pour un premier D.S., je conseillerais plutôt Doubt, mais si vous voulez la dose normale d'entrée de jeu...)
 

vendredi 17 octobre 2014

Yuusen Shojo

Tsukihiko Fujiki a sauvé la vie de Sami Suzakukouji lors d'un attentat, bien que les deux aient été gavement blessés dans l'affaire. Six ans plus tard, Tsukihiko s'est rétabli, et à force d'implants cybernétiques, a acquis des super-pouvoirs de chevalier blanc: Son corps est devenu plus résistant qu'une armure, et ses bras ont la puissance nécessaire pour détruire ses ennemis. Suzakukouji, quant à elle, s'est rétablie aussi, et à force d'implants cybernétiques, a acquis des super pouvoirs de demoiselle en détresse. Elle a un câble qui lui bloque les déplacements et la rend encore plus vulnérable aux attaques, et est remplie de technologie coûteuse qui lui vaut des tentatives d'enlèvement tous les quinze jours.

Le héros est pénible à un niveau supérieur à Ichigo Kurosaki : Il n'écoute rien, fonce bille en tête, et a un million de points de destin. L'héroïne on s'en fiche, ce n'est pas comme si elle pouvait faire quelque chose, de toutes façons: Juste être embarrassée, être amoureuse du héros, et se faire attaquer.

Même s'il y a quelques bonnes idées et des personnages un peu plus "solides" qui viennent en cours de route, elles ne sont pas suffisantes pour renverser la vapeur. Le manga a été annulé et fini à la va-vite, ce qui n'en fait pas vraiment baisser sa valeur.


mercredi 15 octobre 2014

Ojojojo

Jigokumeguri Haru est riche et arrogante. Son comportement hautain fait qu'elle n'arrive pas à se faire d'amis et change d'établissement en permanence.
Kawayanagi Tsurezure est habillé à la mode de l'ère Showa (qui est finie depuis 25 ans environ), et passe une partie de son temps à rêvasser. Son comportement distant ne lui vaut pas d'amis.

Les deux vont rapidement former, sinon un couple, du moins un tandem.

Le thème des contraires qui s'attirent a été fait et refait, mais c'est plutôt bien tourné cette fois-ci: Les personnages sont plus enfermés dans leurs stéréotypes que réellement stéréotypés, et cela fait une différence.

lundi 13 octobre 2014

Namae mo shiranai

Kobayashi fait partie des premières de la classe. Et pendant qu'elle travaille à la bibliothèque, elle regarde les garçons jouer au foot. Et plus exactement, l'un d'entre eux en particulier...

C'est dingue le nombre de nouvelles romantiques qui sont publiées. Encore une qui permet de passer le temps gentiment.

dimanche 12 octobre 2014

Yumekui Merry

Yumeji a un pouvoir un peu particulier: Il est capable de voir la couleur des rêves des gens, comme une aura qui les entoure. Mais ce qui le met mal à l'aise, c'est de voir les gens en noir, couleur des cauchemars. D'ailleurs, il voit gens porteurs de cauchemars de plus en plus souvent, et ces gens se conduisent parfois de manière... erratique. D'ailleurs, il fait des rêves bizarres, ces derniers temps: Dans une ville peuplée de chats, il est poursuivi par il ne sait qui, dans il ne sait quel but (mais cela ne donne pas envie de se faire attraper)

Mais plus que tout cela, c'est sa rencontre avec Merry Nightmare qui va changer le cours de sa vie. Elle qui se présente sans passé, sans rêves ni espoirs, sans affinité avec les boissons gazeuses mais par contre un beignet je veux bien, est capable de s'immiscer dans les rêves des autres (mais elle est elle-même un cauchemar, n'est-ce pas?), et les deux vont former une équipe pour essayer de comprendre ce qui se passe, et pourquoi il y a autant de cauchemars dans la nature.

Merry Nightmare est un super manga d'action, avec des personnages sympathiques,certains même hauts en couleurs, et des aller-retours entre le monde réel et les différents mondes oniriques, tous joliment dessinés.

L'art est dynamique, l'intrigue est pleine de rebondissements, de non-dits, avec ce qu'il faut de fausses pistes pour vous tenir en haleine pendant plein de chapitres.

jeudi 9 octobre 2014

Sore ha Omoi no Kakera

Comment peut-on transmettre ses sentiments à une fille-chèvre? Surtout lorsqu'elle est distraite et mange les lettres au lieu de les lire? Réponse dans ce petit récit.


mardi 7 octobre 2014

Choujigen Game Neptune: The Animation - Hello New World

Le monde de Gamindustri est divisé en quatre zones d'influence protégées par quatre déesses: Neptune pour Planeptune, Noire pour Lastation, Blanc pour Lowee, Vert pour Leanbox.

Neptune est, on va dire un peu moins "déesse" et un peu trop "gamine qui passe son temps à glander et à faire des bêtises". Ce manga raconte quelques-unes de ses aventures en solo ou avec les autres déesses.

Inspiré d'un anime inspiré à son tour du jeu vidéo Hyperdimension Neptunia, nous avons une antropomorphisation comme seuls les japonais savent le faire des trois consoles de jeu les plus connues, auxquelles s'est adjointe la mythique petite sœur de la Saturn. Il n'y a à part cela pas grand-chose à voir, et si vous n'êtes pas un fan des jeux en console, ce n'est qu'un classique mahô shôjo de type tête à claques où il ne se passe pour ainsi dire rien.

lundi 6 octobre 2014

Prunus girl

Maki va regarder les résultats d'entrée au lycée et rencontre Aikawa, qu'il trouve très belle. Seulement voilà, Aikawa, qui s'habille en fille, est en fait un garçon, et Maki se demande comment construire une relation de camaraderie avec lui, alors qu'il aurait bien aimé sortir avec elle si il avait été une fille, et qu'Aikawa ne cesse de le faire tourner en bourrique à ce sujet.

Prunus Girl est tout ce que les "antijaindeure" détestent: Un garçon qui s'habille en fille, tout en se déclarant un garçon, et cela comme si c'était tout ce qu'il y a de plus normal. Ce n'est pas la seule raison d'aimer la série, cependant. Les personnages sont bien construits, ce qui est heureux puisque leurs motivations personnelles sont au cœur de l'histoire. La progression est correcte, le monde avec la pointe de folie nécessaire pour générer les gags.
Maki campe le héros viril sans ostentation, Aikawa est mignonne en cultivant ce qu'il faut d’ambiguïté.
C'est le manga que je conseillerais à celles et ceux qui sont curieux du genre "travesti".

vendredi 3 octobre 2014

Little Lovers

Deux amoureux organisent une soirée pour Noël. Tout part en cacahuète.

Pas de prétention autre que passer le temps agréablement cinq minutes.

jeudi 2 octobre 2014

Chuugoku Yome Nikki

Le mangaka et narrateur, bien que japonais quadragénaire, est marié à une chinoise d'une vingtaine d'années. Il raconte leur vie quotidienne et les observations de sa femme sur la langue, la cuisine, la société japonaise.

C'est un manga intéressant, d'une part parce que c'est toujours mignon ces histoires de couple au quotidien avec des vrais morceaux d'amour dedans, d'autre part parce que cela nous montre toute une série de disparités que nous autres ni chinois ni japonais aurions été bien en peine de remarquer.

mardi 30 septembre 2014

Choku!

Serika, qui est grande, belle, inexpressive, aime les animaux à fourrure et a perdu quelques boulons est amoureuse de Nao qui est petit, d'une beauté androgyne, aime les jeux vidéo et introverti, et devient son amie (ou copine, ou amante, ou fiancée? on ne sait pas trop)

Avec Serika, les choses les plus banales prennent une tournure étrange, et comme l'une des seules manières qu'elle a d'exprimer ses émotions est de saigner violemment du nez, Nao se retrouve régulièrement taché d'une multitude de fluides corporels.

Choku! est des mêmes auteurs que WataMote, et si je le trouve moins abouti, il est agréable à lire, si l'on n'est pas rebuté par les non sequitur. (Il y a des points communs, mais ce n'est pas le même genre)

lundi 29 septembre 2014

Coulomb fille

Kanzo Wakai est né avec une mutation génétique: Ses cheveux ressemblent à des algues, cela lui a valu avanies et quolibets de ses camarades de classe, et l'a rendu totalement asocial.
Noemi Hokari souffre d'une mutation génétique: Elle emmagasine l'électricité statique, au point d'en faire une arme d’autodéfense vivante. Cela lui vaut de ne pas pouvoir s'approcher d'un humain ou d'un appareil électrique à moins de plusieurs mètres, et la force à s'isoler du monde.

C'est une histoire courte d'un couple improbable qui réalise qu'il est plus facile, à deux, de trouver une place, en marge ou pas, dans la société. Les amateurs de phénomènes électriques seront ravis.


dimanche 28 septembre 2014

Silver

Aoba, après s'être (bêtement) blessée lors d'un match, ne peut plus jouer au volley-ball à un niveau de compétition (plus exactement, elle pourrait rejouer, mais il faudrait qu'elle se fasse opérer pour cela, et d'une part elle n'a pas les moyens, d'autre part c'est assimilé à du dopage). Gin, un garçon un peu étrange, dont les camarades de classe se demandent s'il n'est pas un peu simplet sur les bords, l'inscrit cependant dans la compétition interclasse du lycée, lui avouant qu'il a envie de la voir jouer encore.

Un peu d'originalité, mais il faudrait dire aux héroïnes de manga que quand on fait des conneries avant un effort physique, on augmente les risques et la gravité des blessures. (et je ne suis pas si mal placé que ça pour le faire remarquer)
J'ai lu que ce manga a été arrêté pour plagiat, ce qui explique sa mauvaise note.

mercredi 24 septembre 2014

Cobra

Cobra, le pirate de l'espace! Avec son bras lance-rayons, arme redoutable fonctionnant à la pensée, plus rapide et nettement plus précise qu'un blaster. Cobra, grand amateur d'or et de femmes! Tellement célèbre qu'il avait réussi à se mettre à dos et la guilde des pirates et la police galactique, et en avait eu tellement marre d'avoir la moitié des porte-blaster de la galaxie sur le dos, qu'il s'était changé visage et mémoire pour se fondre dans l'anonymat. Trois ans de vie normale après, il revient pour de nouvelles aventures, parce que vendre des assurances, c'est quand même moins marrant que de bourlinguer de planète en planète.

Ce n'est pas vraiment une présentation, vu que Cobra est une institution, une plâtrée de générations ont vu le dessin animé sur les chaînes de télévision de tous les pays du monde. L'homme de verre, l'histoire des tatouages, l'arme ultime, le match de base-ball sont encore dans les mémoires. (Ainsi que les hommes de main, tous identiques, que Cobra liquidait par fournées entières, et je me rappelle qu'en regardant le dessin animé je me disais: "Il faut au moins qu'il en laisse un en vie, si ça continue il ne va plus en rester un seul")

dimanche 21 septembre 2014

Milu

Aki est parti vivre seul pour ses études, mais un jour, une lycéenne vient frapper à sa porte, qui a l'air de très bien le connaître. C'est en fait Milu (ou Miru, ou Mill, comme vous voulez traduire), qui est son chat venu le rejoindre depuis la maison de ses parents. Aki accepte de la loger et une étrange cohabitation se renoue antre l'étudiant et la bakeneko de 86 ans à l'apparence de lycéenne.

C'est une histoire qui fleure le japon du XXe siècle, et traite le classique "héros se retrouve avec une fille à pouvoirs spéciaux qui squatte chez lui" de manière pudique. Il y a un petit côté comique aussi, avec l’héroïne lycéenne aux manière de grand-mère. (mon manque de culture japonaise se fait cruellement sentir)

vendredi 19 septembre 2014

Kokomomo Confiserie

Prenez Komomo, croisement entre une oojo-sama qui traite le petit personnel comme des larbins, en particulier Natsu, le fils du cuisinier. Quelques années plus tard, ses parents ont eu un revers de fortune et elle survit avec la morgue et le manque d'adaptabilité que l'on voit si souvent chez les enfants gâtés dans la fiction, mais là c'est abominablement caricatural. Inversement, Natsu est devenu un pâtissier célèbre, et s'apprête à prendre sa revanche.

Personnellement, je me suis apprêté à prendre la tangente, vu que cette histoire ne comporte pas d'originalité, des personnages caricaturaux et stéréotypés: La pâtisserie française, il faut qu'elle soit subtile, et pas sucrée en dépit du bon sens.

jeudi 18 septembre 2014

6000

Il y a trois ans, une base sous-marine située à 6000 m en dessous de la surface a été le théatre d'un accident: Toutes les personnes qui y travaillaient sont mortes, et l'entreprise a étouffé l'affaire. Depuis, la boîte a été rachetée par des chinois qui ont décidé de remettre la base d'aplomb. Kadokura Kengo, qui doit faire partie de l'équipe chargée de coordonner cette réhabilitation ne s'habitue pas à ses nouveaux dirigeants qui le snobent et ne s'entend pas bien avec les travailleurs qui se méfient de lui. Qui plus est, juste avant de descendre dans les profondeurs, il apprend que la seule personne qu'il connaît et en qui il a confiance a eu un accident et doit être évacuée d'urgence.

Une fois dans les profondeurs, les tensions entre donneurs d'ordres et contractuels, la claustrophobie et le fait que les circonstances de l'accident ont été tenues secrètes au détriment même de la mission rendent le personnel nerveux. Et d'étranges accidents vont commencer à se produire...

Un huis clos dans le monde du travail, avec des discussions sur le thème des restructurations et des prestataires, c'est bien plus intéressant que les sempiternelles histoires des lycéens. L'histoire part raisonnablement dans le fantastique (plus exactement, pour ce que j'ai lu c'est encore un passage en vrille contrôlé)

samedi 13 septembre 2014

Itazura na Ningyo

Sur une petite ville côtière, circule une légende : On dit que voir une sirène vous apportera le grand amour. Nagi, sa petite sœur Kanami et son ami d'enfance Fuuta passent leurs loisirs à observer la mer histoire de voir ladite sirène.

Un petit shôjo histoire d'égayer une journée un peu morose? C'est sans prétention et ne vous prendra pas trop de temps.

jeudi 11 septembre 2014

Keyman - The Hand of Judgement

Keyman est le héros de Rockville, et la fierté de ses habitants. Tout le monde l'aime, sauf certains flics et en particulier l'inspecteur Alex, qui n'apprécient guère ses méthodes "musclées" d'interpellation.

Maintenant Keyman est mort, sauvagement assassiné, le nom "Dr Necro" gravé sur sa poitrine. L'enquête ne va pas être de tout repos pour Alex et pour son assistant Pete. Comment enquêter sur la famille d'une personne à l'identité secrète? Comment arrêter un assassin qui est capable de zigouiller un superhéros sur lequel les couteaux se brisent et les rafales de mitraillettes rebondissent? Et s'il y a bien une personne qui répond au nom de "Dr Necro", comment l'utiliser pour faire avancer l'enquête, alors que son rôle n'est pas clair, dans cette histoire? (la seule chose qui est claire, c'est qu'elle joue perso) Est-ce que Pete va pouvoir draguer Flor, la jolie policière? (euh... c'est peut-être pas lié, ça)

D'un point de vue stylistique, Keyman est un manga avec une touche américaine. Le côté noir et la présence de mutants hommes-animaux lui donnent un petit côté Blacksad, ce qui n'est pas déplaisant. L'intrigue est fouillée et les personnages sont tous suffisamment ambigus pour que l'on voie un fil directeur, ainsi que plein de fausses pistes, idéal pour un policier.

mardi 9 septembre 2014

Sugar Girl, Sugar Doll

Des poupées à l'image des humains, que l'on peut programmer en leur donnant des desserts. Arashi, propriétaire d'une boutique de desserts et disposant d'un porte-monnaie en lieu et place du cœur (figurativement: c'est juste un tsundere mâle, si vous préférez), n'arrive pas à se séparer de Rokuka, troisième du nom, après avoir vendu les deux autres.

Des poupées en sucre qui mangent des desserts sucrés : Avec une telle annonce, le résultat ne peut qu'être décevant. Je n'en n'ai pas lu beaucoup, mais l'histoire ne casse pas des briquettes, et ce n'est pas faute d'aimer le sucré. Sauf que là, c'est comme un cupcake de la fin du monde: délirant, chamarré, extravagant, sans goût.

lundi 1 septembre 2014

Dekiai robotto

Le problème d'avoir un père cybernéticien quand on est une fille de 16 ans est qu'il construise un robot chargé d'éconduire tout futur petit ami potentiel. Et en plus, il ne comprend rien à l'amour alors que c'est quand même votre principal sujet de conversation, surtout à quelques jours de la saint Valentin.

Le one-shot classique, sans surprise, pour les amateurs d'histoires romantiques.

mardi 26 août 2014

Yajuu Kanojo

Un garçon qui voit sa petite amie sous la forme d'une bête, une fille qui voit son petit ami sous la forme d'un loup... Et d'autres petites histoires comme de petites leçons de vie.


lundi 25 août 2014

Shitsuji shoujo to ojousama

Hinata Komukai est interne en deuxième année de collège (ce qui correspond à la quatrième) dans un établissement chic. Etant distraite et maladroite, elle admire Saki Tsugeyama, petite sœur dou Principal, riche, jolie, adroite, gentille, impeccable dans son comportement. Les parents de Hinata ayant dû fuir le pays en catastrophe à cause d'une dette à honorer, elle se retrouve sans un sou vaillant et ne peut plus se payer l'internat. Heureusement, lou Principal lui offre de rester dans son école en échange si elle tient le poste de majordome de Saki. (le poste ressemble plus à celui d'un valet de chambre, je trouve, mais bon, majordome, soit) Hinata accepte, ravie de pouvoir se rapprocher de son idole, mais elle va découvrir la face cachée de la trop parfaite Saki : colérique, capricieuse, et nourrissant une admiration, disons... excessive envers sa grande sœur.

Je ne suis pas trop un fan des histoires de domestiques : Bonnes, majordomes, chauffeurs, et tout ce cirque. Mais celle-ci je l'ai lue sans trop de soucis. Bon, elle n'est pas trop longue, non plus, je me vois mal m'enfiler Hayate no gotoku! par contre.

mercredi 20 août 2014

Centième article

Posons une pierre blanche...
J'ai choisi Claymore pour être mon centième article, parce qu'il fait partie de mes préférés depuis bien longtemps (l'auteur a un rythme de publication plus lent, il faut attendre dans les six mois chaque tome plutôt que deux mois pour un manga classique), à l'époque je passais parfois au Virgin des Champs Elysées passer en revue les nouveautés, et Claymore faisait partie des séries que je suivais.

jeudi 14 août 2014

Claymore

Depuis l'antiquité, les démons (ou yoma) se nourrissent des humains. Même s'ils sont bien plus puissants qu'eux, les démons pourraient être combattus par des humains normaux, s'ils n'avaient un pouvoir particulier, celui d'imiter à la perfection (et ils peuvent même tromper conjoints, enfants et parents) un humain qu'ils ont dévoré. Cela leur permet de se glisser incognito dans un village, de tuer les gens par dizaines et de s'exfiltrer avant qu'on ne les démasque.

Pour les contrer, les humains ont mis sur pied une organisation de lutte contre les démons: En greffant des tissus démoniaques sur des humaines, cette organisation a créé des guerrières cumulant la force, la rapidité et la capacité de régénération des démons, la maîtrise de soi des humains, et la capacité de lecture de l'énergie démoniaque, ce qui leur permet de traquer et d'éliminer la plupart des yoma en solitaire (et si c'est le démon qui gagne, on met un post-it "yoma dangereux" sur la carte, et on enverra une équipe régler la situation quand on aura le budget). Comme elles ont des yeux argent, et qu'elles brandissent d'une main une épée à deux mains, le commun des mortels les appelle les sorcières aux yeux d'argent, ou les claymore. (quoique le terme de sorcière vient peut-être du fait que leurs services sont hors de prix, monopole oblige)

Mais cette nature moitié humaine, moitié yoma des claymore est instable (encore plus dans le cas d'un mâle, ce qui fait que toutes les claymores sont des femmes) et les guerrières ont tendance à laisser leur nature démoniaque prendre l'ascendant sur elles, les changeant en démones à leur tour.

Claire est une claymore, elle est d'un abord glacial et ne semble s'intéresser qu'à tuer des démons. Elle adopte un peu malgré elle Raki, un garçon qui la suit depuis qu'elle l'a sauvé du yoma qui a massacré sa famille. Au contact de Raki et de son enthousiasme, au fil des rencontres, elle va sortir de son cocon: C'est quand même plus pratique d'avoir des ami(e)s sur qui compter, surtout lorsque les ennemis se multiplient.


Claymore est un manga qui a un énorme avantage sur la plupart des mangas à base de combats: L'auteur a entendu parler d'un concept appelé "tactique". Même s'il y a un paquet de bourrines qui tiennent à combattre seules, la baston contre des démons de haut niveau est plutôt une affaire d'équipe, où la coordination entre les membres joue un rôle primordial. Cela donne des scènes bien plus agréables à lire que les "moi rien écouter moi foncer moi taper t'inquiète j'ai un générateur de deus ex machina" bleachesques. Qui plus est, cela met l'accent sur l'entraide et la camaraderie bien mieux qu'un shonen classique.

Il n'est pas facile de garder cohérent un récit de ce type, sachant que les explications sur le fonctionnement de l'organisation, des guerrières, des démons sont disponibles en trois versions: Ce que l'on raconte au grand public, ce que les claymore savent, et ce que les chefs de l'organisation gardent pour eux. Le travail de l'auteur n'en est que plus méritoire.

Il y a un anime basé sur le manga, qui est très bien tant que l'histoire suit le manga, mais dont la fin est abominable: Les animateurs ont juste récupéré une "fin générique #3402" qu'ils ont assemblée à un moment de l'intrigue, et qui n'est absolument pas dans l'esprit. (remarque, s'ils avaient suivi le manga ils auraient dû finir sur un méga suspens, et comme il aurait fallu plusieurs années avant d'avoir suffisamment de matière pour faire une suite...) La musique est bien aussi; il faudrait juste zapper les derniers épisodes et embrayer sur le manga.


vendredi 8 août 2014

Poor poor lips

Okashi Nako est pauvre, c'est un peu comme cela qu'elle se définit. Avec son physique enfantin et sa manière de voir la vie toujours du bon côté, elle ressemble un peu à un adorable animal abandonné dans une boîte en carton. En cherchant un travail, elle est embauchée comme vendeuse dans une bijouterie par Ren Otsuka, qui est grande, belle, riche et lesbienne (c'est la première chose qu'elle dit aux candidates à l'embauche), même si Nako Okashi n'est pas son genre de fille.

Ce manga est un peu spécial pour moi, car j'ai commencé à le lire il y a de nombreuses années, il a donc un petit côté nostalgique qui s'y rattache. L'optimisme de l'héroïne est bon moyen d'avoir la pêche, et je ne peux m'empêcher de compatir avec la riche patronne qui a du mal à concevoir les relations personnelles en dehors d'un cadre financier. Je trouve ce manga sucré comme une part de gâteau de pâtissier, celui là, pas forcément le plus flashy ni la spécialité de la maison, mais celui qui vous fait pétiller les papilles, et que vous achetez de temps en temps le dimanche, quand vous avez décidé de vous faire plaisir.

dimanche 3 août 2014

Chichinpuipui

Kana s'et prise un râteau et va boire son chagrin au Witch's bar. Elle demande à la patronne si celle-ci ne connaîtrait pas un sort pour la faire aller mieux, et celle-ci, de guerre lasse, accepte. Cependant, le choix du sort est surprenant.

Une petite histoire gentille et sans prétention, juste pour dessiner un sourire sur le visage du lecteur.

Hatsukoi no Itazura

Une couple d'enfants s'était promis de se rencontrer dix ans plus tard, ils se retrouvent, mais, il y a comme un petit problème...
Une fille qui aime les enfants mais qui n'est pas aimée par eux rencontre un garçon qui n'aime pas les enfants mais est aimé par eux.
Une fille en a marre du hobby de son père: Malheureusement, son petit ami a le même passe-temps.

Une série d'histoires d'amour, bien mais sans plus.

vendredi 1 août 2014

49

Dans cette petite ville, les morts restent encore un peu parmi les vivants: Pendant 49 jours, il est possible, pour les habitants de la ville, de voir leur fantôme. Toyomura a fait une mauvaise chute, et pendant septs semaines, il va régler ses affaires: Cela inclut faire sa déclaration à Ichioka, l'héroïne de l'histoire.

Une histoire courte, en plusieurs tableaux, sur ce que serait la vie si l'on disposait d'un délai pour dire ce que l'on garde traditionnellement à dire avant de mourir.

mardi 29 juillet 2014

WataMote (Watashiga motenai no wa dou kangaetemo omaera ga warui)

(Traduction personnelle du titre: "D'autant que je voie, c'est de votre faute si je ne suis pas populaire", abrégé en "moi, populaire")

Il faut bien le dire, les années collège de Tomoko Kuroki étaient un peu à chier: Peu d'amies, peu d'occasions de discuter avec des garçons, peu de popularité. Heureusement, avec l'entrée au lycée, c'est le moment de changer, et de devenir populaire.

Deux mois plus tard, le premier bilan de la situation est désastreux: Pas d'amies, aucun contact avec le sexe opposé, popularité nulle. Elle décide alors de prendre les choses en main, mais pour l'instant il n'y a que deux personnes de son âge vers qui elle peut se tourner:
- Tomokata, son petit frère, un an de moins qu'elle mais qui a l'air de l'avoir déjà dépassée depuis longtemps: C'est un type populaire qui joue au foot, qui a sûrement plein d'amis, les filles à ses pieds, une vie sociale, et tout et tout que c'en est déprimant et qui avec tout ce qu'il a n'est même pas fichu de montrer la moindre solidarité avec sa grande sœur dans le besoin.
- Yuu, une (comprendre: sa seule) amie de collège, qu'elle n'a pas vu depuis longtemps et qui était comme elle à l'époque une fille quelconque dans un coin de la classe.
Avec ces deux seuls soutiens (sans compter internet et les revues pour ados), Kuroki va affronter la vie de lycéenne, avec comme but ultime d'être populaire et de se trouver un petit ami. Même si elle ne voit pas trop comment elle va y arriver. Même si le lecteur ne voit pas comment elle pourrait y arriver.

Watamote est un manga qui frappe où ça fait mal : On comprend tout de suite que Kuroki est totalement hors du coup, que ses tentatives ou absences d'icelles l'emmènent droit dans le mur, on considère l'étendue des dégâts, le dérisoire de ses progrès, sa capacité à auto saborder le moindre petit pas dans la bonne direction. Et cela ne nous empêche tout de même pas d'espérer.
On est en pleine tragi-comédie, c'est à la fois jouissif et désolant de voir Kuroki se débattre dans son coin, voulant avoir des amis sans parler à personne, On rit beaucoup, mais très souvent jaune.
Faites attention en lisant, la charge émotionnelle peut être assez forte, si vous vous reconnaissez dans un des grands moments de solitude de l'héroïne.

Le manga a été adapté en anime, les deux sont excellents. Il y a aussi une préquelle qui raconte les années collège.

dimanche 27 juillet 2014

Liar Game

Nao Kansaki, étudiante à l'université, est une personne particulièrement honnête. Un jour, elle reçoit un paquet lui indiquant qu'elle participe à un jeu nommé "Liar Game", et se voit confier la somme de 100 millions de yen (en ordre de grandeur, cela fait un million d'euros). A cause de sa naïveté, elle se les fait escroquer presque immédiatement, et en désespoir de cause, se tourne vers un ancien escroc, Akiyama Shinshi, tout juste sorti de prison. Abandonner Nao étant un peu comme frapper un bébé phoque, de dos, avec un lance-roquettes, Akiyama décide de lui venir en aide, pour cette fois.

Ce manga a plusieurs intérêts, celui des différents jeux et des stratégies à établir, des rapports psychologiques entre les personnages, de l'évolution des personnages (principalement Nao, qui doit se débarrasser de sa naïveté sans laisser tomber son honnêteté, mais aussi les différents adversaires ), avec, au centre, l'alliance entre l'intelligence d'Akiyama et l'honnêteté de Kansaki. C'est agréable d'avoir un manga de ce type qui ne fasse pas appel au surnaturel, ni à la cruauté gratuite: Les croupiers ne sont pas des monstres mais des êtres civilisés qui déplorent la violence physique (même si on préfère ne pas savoir comment ils s'y prennent pour obtenir le remboursement des dettes). Et sans la sauce gore, on peut réellement apprécier le scénario.


jeudi 24 juillet 2014

Yuki no touge, tsurugi no mai

Après la bataille de Sekigahara, le clan Satake a été déplacé dans la province de Dewa. Le daimyo doit décider de l'emplacement du futur château. Ce choix va diviser les vassaux, entre la vieille garde, pleine de sagesse et d'expérience, mais moins apte à s'adapter aux changements du monde, et les jeunes loups, menés par Shibue Naizen, futés mais moins à l'aise dans les conflits.

Bungoro, l'une des meilleures lames de la région (voire du monde?), se voit confier par son maître un bâton d'entraînement conçu pour pouvoir frapper de pleine force sans provoquer de graves blessures. Il n'en voit pas l'intérêt, jusqu'à ce qu'une mystérieuse fille munie d'un sac de pièces d'or vienne le supplier de lui enseigner l'escrime.

Deux histoires de l'époque Sengoku, bien tournées, qui raviront sans doute les amateurs d'histoire. La première est plus gaie, la deuxième plus sombre.

mercredi 23 juillet 2014

Saito-kun wa Esper Rashii

Saito va rentrer au lycée, et il est sûr de devenir populaire: En effet, il a un pouvoir de télékinésie et peut plier des cuillères par la simple force de sa volonté. Sauf que les pouvoirs psychiques n'ont pas autant la cote qu'il le pense, et qu'au sein du groupe d'étude des pouvoirs ESP, entouré des filles pouvant déplacer des lits, lire dans l'esprit des gens ou chuter du troisième sans se faire mal, il a un peu l'air d'un tocard.

C'est une série assez marrante, même si le (anti-)héros s'en prend un peu plus que sa dette Karmique ne devrait lui infliger. Dans le style "Harem mais en fait les filles sont pas amoureuses du héros, en tout cas pas au début", c'est moins enlevé que Love Hina, plus dans le genre de Boku wa Tomodachi ga Sukunai, mais en moins pénible.

dimanche 20 juillet 2014

Hana to Uso to Makoto

Makoto est morte. Hana s'occupe d'elle.
On ne sait pas trop pourquoi, et Makoto a l'air d'avoir perdu une partie de ses facultés.

Je n'ai lu qu'une courte partie de ce manga, mais cela me donne envie d'en connaitre davantage. Il y a pas mal de non-dits et de complicité entre les deux protagonistes.

jeudi 17 juillet 2014

Fisheye Placebo

L'histoire se passe dans la République du Centre-Est, isolée du monde extérieur par le grand firewall du bureau des technologies de l'information et de l'harmonie civile.
Vance, un hacker, est sur le point d'entrer à l'université. Sa famille suffisamment riche et lui suffisamment peu intéressé par la politique pour que ses deux seuls problèmes soient l'accès à internet et la recherche d'une copine. Et pour cela il a trouvé une idée géniale: Hacker le serveur de la cité-u pour se faire désigner comme copiaule une jolie rousse. (y'en a qui ne doutent de rien)
Plan sans faille. Sauf si ladite jolie rousse fait partie d'une organisation révolutionnaire. Et que l'organisation révolutionnaire compte aussi son lot de hackers. Et que ceux-ci sont aussi spécialistes de l'interface chaise-clavier.

Un manhua fabriqué aux USA, donc écrit en anglais. L'histoire est remplie d'allusions à des mèmes internet et de termes techniques, pour le plus grand bonheur des geeks qui liront l'histoire. Les dessins sont aussi magnifiques.

lundi 14 juillet 2014

Shinazu no Ryouken

Il existe une maladie étrange, qui empêche les gens de ressusciter, c'est à dire que si je tue un malade en lui plantant une épée dans le corps, il ne redeviendra pas sain et fringuant quelques secondes plus tard, comme tout humain normalement constitué (étrange, non?). Et en plus, c'est contagieux, cette saloperie. Du coup des brigades spéciales ont été créées pour capturer les malades, appelés vecteurs. Mais les vecteurs bénéficient d'organisations qui leur fournissent des faux papiers et organisent leur exfiltration à l'aide d'artistes de l'évasion, sortes de commandos des temps modernes.

Kenzaki est le chef d'une brigade de chasse aux vecteurs, et il aimerait bien attraper Cat's eye l'artiste de l'évasion qui opère dans son secteur, ainsi que d'avoir un vecteur sous la main assez longtemps pour lui faire cracher le morceau sur l'organisation qui les protège. Parce qu'il se doute bien que le gouvernement ne lui a pas tout dit à leur sujet.

L'histoire ressemble un peu à un Cat's eye version gore, mais heureusement les flics, s'ils sont largement surclassés, sont quand même moins bêtes que dans le manga de Tsukasa Hojo. Bon, ce n'est pas le même esprit, à vrai dire.

samedi 12 juillet 2014

Shin sekai Yori

Dans le futur, les hommes vivent en petites communautés rurales et possèdent un pouvoir de télékinésie appelé cantus. Les enfants s'éveillent à ce pouvoir au moment de la puberté et les cours par la suite consistent principalement à le maitriser. Et comme une école ne serait pas totalement japonaise sans ses histoires à faire peur, on raconte que celles et ceux qui n'arrivent pas à apprendre ou maitriser le cantus sont emportés par une sorte de chat géant (et bien évidemment, aucun des élèves qui fait courir ces rumeurs ne serait capable de citer le nom d'un seul élève ayant été emporté). Saki, l'héroïne, ainsi que ses ami(e)s Satoru, Reiko, Maria et Shun, sont en train de s'éveiller et rêvent de ce qu'ils feront plus tard, comme aller au delà de la barrière qui protège le village pour explorer le monde, plein de mystères, mais aussi de dangers dont les adultes se sont bien gardés de leur parler. Mais à vrai dire, les adultes ont l'air de leur cacher bien des choses,

Autant le dire de suite, certains lecteurs risquent de vérifier que le titre du manga n'est pas Shin sekai yuri, vu qu'il y a à plusieurs reprises des scènes explicites. Cela mis à part, après les chapitres d'exposition, le récit tient en haleine le lecteur et utilise un combo frémissement/action efficace, on enchaine vite les chapitres. Je n'ai pas vu l'anime, ni lu le roman, donc je ne saurais trop dire le medium le plus approprié.

mercredi 9 juillet 2014

Utile bon à rien

Cha-ji-Yyoung, journaliste gaffeur, est envoyé en opération dans une université en tant qu'étudiante (oui, en le travestissant, apparemment la rédactrice en chef n'avait pas de fille sous la main), pour détecter d'éventuels scandales de corruption. Cela implique de garder un œil sur Ji Na-Young, présidente du conseil des élèves, et de gérer Han Hye-Ri, sa camarade de chambrée, célèbre pour avoir éjecté, avec pertes et fracas si nécessaire, toutes ses copiaules précédentes.

L'histoire est plaisante, mais jusqu'à présent je n'ai pas vu l'intérêt de mettre un homme dans le rôle principal, même le comique du changement de genre est peu ou pas exploité. Du coup j'ai vite oublié le sexe d'origine du héros et traite cela plus comme un policier classique que comme un gender-bender.

mercredi 2 juillet 2014

Sachiusu

Mukai Sachi est la fille la plus malchanceuse du lycée. A vrai dire, elle est au niveau Pierre Richard niveau malchance, et si elle évite une tuile, c'est généralement pour se prendre un parpaing. Mais elle et son entourage y sont tellement habitués qu'elle se voit comme une lycéenne normale.
A contrario, Gokurakuin Misako, étudiante modèle bien que passionnée par l'occultisme, se désespère d'être normale et envie Sachi de sa prédisposition. Manque de bol, Sachi n'a aucun intérêt pour l'occulte et le fait d'être cobaye pour le compte de Misako.

Du même auteur de Waratte, Sotomura-san! , Sachiusu lui est très voisin, de son graphisme, de sa construction, de ses ressorts comiques. Même si je le trouve légèrement moins bon, il ne fait pas de doute que si vous avez aimé l'un, vous aimerez l'autre.


Girl's ride

Le père de Sei voyage beaucoup pour son travail, et Sei est donc obligée de changer d'école souvent. Elle fait la connaissance d'une fille surnommée Nan dans sa nouvelle classe. Sei admire Nan qui est intelligente et athlétique, et Nan est impressionnée par le fait que Sei sache conduire une moto. Ensemble, les deux filles vont faire de nombreuses balades à moto.

Amour et mobylettes, ma foi pourquoi pas? Si l'histoire garde un fil conducteur, les chapitres sont relativement indépendants les uns des autres, publication irrégulière dans un magazine Yuri oblige. (ne vous inquiétez pas, ce manga reste très pudique)

lundi 30 juin 2014

EX - Shounen Hyouryuu

Cela partait pourtant bien, une excursion sur l'île de Kijijima entre camarades de classe, pendant les vacances d'été, en dernière année de collège. Seulement voilà, le planning est légèrement perturbé par la fin du monde, sous la forme d'une météorite, et d'un tsunami balayant le bateau sur lequel tout le monde se trouve. Et si cela ne suffisait pas, voilà que les adultes survivants se mettent à parler d'un soleil rouge, et deviennent fous. Échoués sur une île, sans contact avec la civilisation (mais y en a t-il une encore?), Satoshi et ses camarades pourront t-ils s'installer sur l'île, et savoir ce qu'est devenu le reste du monde?

Du bon vieux manga post-apocalyptique, avec les tropes habituels: Trahisons entre camarades, méchant qui ne veut pas mourir, adultes qu'on ne sait pas s'ils sont amis ou ennemis, et si amis, pour combien de temps? Pas de zombies ici, mais les hommes à moitié fous ne valent guère mieux.


dimanche 29 juin 2014

Gikyoudai (Yamada Nokoshi)

Deux camarades de classe deviennent frère et sœur lorsque leurs parents respectifs se remarient. Ils vont devoir remettre en cause leur relation existante.

Un petit shoujo sympa. Je trouve que le personnage principal masculin a un peu une tête de psychopathe, mais bon c'est peut-être juste moi.

samedi 28 juin 2014

Dr Rurru

Minao Hitoharu est tombé malade, mais il ne s'en est pas rendu compte. Et une maladie de proportions cosmiques: La grippe du démon, dont les effets sont de modifier le monde autour de lui. La maladie est tellement grave que Rurru, médecin de l'espace, vient personnellement s'occuper de son cas. Mais Rurru est une gaffeuse qui comprend tout de travers. Pour ne rien arranger, une entreprise de recherches en armes biologiques cherche à mettre la main sur notre héros, ce qui serait chose faite si elle n'avait pas des oursins dans le tiroir caisse et se payait décemment des mercenaires corrects.

Le comique de Dr Rurru joue énormément sur les jeux de mots, il est donc difficile à apprécier pour quelqu'un ne parlant pas japonais, même si les traducteurs font ce qu'ils peuvent pour traduire les gags. L'intrigue est un classique du "fille venue de l'espace/le futur/les enfers/le paradis/une dimension parallèle au choix pour asticoter le héros".

jeudi 26 juin 2014

Shurabara!

Yagimoto Kazuhiro a une certain talent d'entremetteur, mais tout comme les cordonniers sont les plus mal chaussés, n'a aucune chance avec les filles.
En un jour tout change, lorsque sa camarade de classe, Hoshikawa Saotome, qui veut devenir doubleuse et cherche à expérimenter la vie de couple, sa collègue de travail à temps partiel, Tenkyuuin Sanae, jeune fille de bonne famille qui cherche à éviter un mariage arrangé, et son amie d'enfance, Hio Takana, combattante hors pair qui veut repousser les avances de sa kouhai, lui demandent toutes les trois d'être leur petit ami - en apparence seulement.

Histoire courte, de bonne facture: Les filles sont jolies, l'histoire est rondement menée, et surtout la fin est bien faite. Un joli brillant pour les amateurs du genre. (et vous n'aurez pas, contrairement à moi, à attendre six mois pour avoir le dénouement)

REC (Mizu Asato)

Une petite fille et son père s'enregistrent pour la postérité... Il y a quelque chose de pas clair dans cette histoire, mais quoi?

Une histoire courte, prévue pour dérouter le lecteur. Vous en avez pour une dizaine de pages à vous dire "mais qu'est ce que je suis en train de lire?", avant que cela ne se clarifie.

mardi 24 juin 2014

Soutaisei Moteron

Il est clair que la présidente du conseil des élèves ne cherche pas à permettre à Tachibana Kazuya, Kumazawa Daigo, et Niinuma Hiroko (deux garçons, une fille) de s'adapter à leur entrée future à l'université: Au lieu de leur donner de l'argent et des moyens pour fonder leur club de recherche sur comment être populaire, elle fait comme un sale mercenaire du privé et leur demande des résultats.

Le manga type "Montons un club pour avoir un truc à faire", Soutaisei Moteron remplit bien sa part du contrat, tout en ne dérapant pas comme un Boku wa tomodadachi ga sukunai. Las, l'histoire se termine de manière un peu bancale,  ce qui est typique des mangas sabordés.

dimanche 22 juin 2014

Again!

Imamura Kinichiro a raté son lycée: Il n'est allé dans aucun club, ne s'est fait aucun ami, n'a vécu aucun moment agréable, il est toujours resté seul dans son coin, avec une solide réputation de croquemitaine. Le seul regret qu'il a est de n'avoir pas pu parler un peu avec la capitaine du club de supporters (le ouendan) avant que celui-ci ne soit dissous. Alors après la cérémonie de fin d'études, il va aller fouiller dans les affaires du club, se retrouve face à face avec une fille venue dans un coin discret voir son petit ami qui le croit en train de cambrioler, s'ensuit une course-poursuite et une double chute dans l'escalier. Mais au lieu de crever, le couple se retrouve téléporté trois ans dans le passé, le premier jour du lycée. C'est l'occasion pour Kinichiro d'essayer de revenir sur ses erreurs, mais faire en sorte que le ouendan ne soit plus dissous ne sera pas une partie de plaisir.

Refaire ses années de lycée? Très peu pour moi, même s'il est clair que j'aurais quelques foirages à récupérer. Mais l'idée est intéressante de voir ce qui aurait pu se passer. Et aussi, il est réjouissant de voir que l'anxiété sociale du héros ne passe pas à la trappe: C'est bien le même humain avec ses défauts et ses problèmes, mais qui connait la position des chausses-trappes dans lesquelles il est tombé, et qui a un énorme avantage: Il sait que quoiqu'il fasse, cela sera toujours meilleur que sa première scolarité.


vendredi 20 juin 2014

Sekai Mahou

300 ans après sa défaite, la reine des démons s'est réveillée, et un héros est apparu. Mais le héros est ridiculement faible, et la reine extrêmement forte. Pourquoi la reine aide-elle le héros à progresser?

La subversion de l'histoire classique du héros et du prince des démons est devenue un classique. C'est ici une tournure intéressante, avec le village de l'ancien héros devenu une attraction touristique, la reine des démons qui a la forme d'une jeune elfe, et le héros qui s'entraîne dur pour pouvoir un jour soulever son épée (voire éventuellement s'en servir).

mercredi 18 juin 2014

Dame na Watashi ni Koishite Kudasai

Shibata Michiko traverse la vie avec un sourire forcé: Elle approche de la trentaine, n'a plus de boulot, entretient un petit ami qui a tendance à la prendre pour un distributeur automatique, et à ce titre n'a plus un sou vaillant. Alors qu'elle se sent au bout du rouleau, elle croise son ancien boss, un emmerdeur de première, qui a décidé de se reconvertir dans la restauration et l'embauche pour la dépanner. Comment va évoluer sa relation conflictuelle avec son boss, et surtout Michiko va-elle apprendre à ne pas se jeter au devant des ennuis comme elle a la mauvaise habitude de faire?

J'aime bien cette série, me sentant assez proche des adultes qui cherchent du boulot. Les personnages sont assez énervants, le héros passe son temps à faire son antipathique (on sent le genre de personne qui a tendance vouloir chasser la stupidité des gens comme on chasse la poussière d'un tapis), l'héroïne se fait rouler dans la farine par quiconque a une belle gueule alors que ça se voit à des kilomètres (heureusement pour elle, elle ne rencontre pas que des escrocs à la petite semaine), mais dans l'ensemble cela rend plutôt bien, car cela insuffle un effet de dynamisme dans l'histoire.

dimanche 15 juin 2014

Non Scale

Kamishi est plutôt petit pour son âge, contrairement à Tanita, et les deux ont souvent eu des prises de bec. Sauf que dans ses souvenirs, Tanita n'était que quelques dizaines de centimètres plus grande, là c'est devenu une géante, et des plantes lui poussent dessus.

C'est une histoire courte, qui sur certains points aurait mérité plus de développement.

vendredi 13 juin 2014

Tsukimi no soba

Kasugai est lycéen et livreur de soba pour le compte de son père, qui tient une boutique de soba. Il rêve d'une chose, qu'une jolie fille vienne lui déclarer sa flamme. (c'est un rêve assez commun chez les lycéens) Malheureusement, lorsqu'une mystérieuse fille se jette sur lui en lui disant "Je t'ai cherché partout", il n'a aucune idée d'où il a bien pu la rencontrer. Et comme elle a disparu aussi mystérieusement...

Une petite histoire courte qui a été présentée à un concours de mangas. J'aime bien le dessin mais l'histoire me semble un peu conventionnelle. Bon, c'est un début et je pense que l'auteur n'a pas encore son style bien en main.

(à mon avis, c'est une amorce de harem, mais j'ai mis imbroglio amoureux parce qu'il n'est pas établi que cela en soit un)

mercredi 11 juin 2014

Hantsu x Trash

Il y a deux manières de concevoir le water-polo: Comme un sport noble qui peine à trouver sa place au Japon, et comme une manière sportive de mater des filles en maillot de bain. Dans le club de water-polo du lycée Kyuuto, les filles ont plutôt la première approche et les garçons la deuxième.

Hamaji Youhei a été recruté par le club sur ses capacités, disons "intellectuelles" plutôt que sportives, et ses senpai comptent bien lui apprendre à se rincer l’œil dans l'eau chlorée. Sauf que voilà, à force de s'entrainer pour essayer de prouver qu'il n'est pas le pervers que l'on suppose histoire de se faire bien voir d'Hagiwara Chisato, la meilleure joueuse de l'équipe féminine, il va se prendre au jeu et devenir un joueur sérieux. (au lieu faire comme les autres joueurs masculins: s'entraîner à diminuer sa visibilité pour ne pas se faire choper en train d'essayer de mater dans le vestiaire des filles)


Hantsu x Trash est loin d'être un manga innocent, il a une bonne dose de fanservice et d'allusions sexuelles, si cela vous pose un problème alors ne le regardez pas (après, ce n'est pas du porno, non plus). Sinon j'aime bien, ce manga a plutôt tendance à cumuler les qualités des mangas sportifs et des manga ecchi que leurs inconvénients.

mardi 10 juin 2014

Boku Girl

Suzushiro Mizuki, héritier de la famille Suzushiro, spécialiste des arts martiaux, a un visage et une allure très féminine. Courtisé par les garçons, friendzoné par les filles, il n'a que son ami Ichimonji Takeru qui le traite comme un être de genre masculin.

Pendant ce temps là, Loki, dieu (ou déesse?) de la ruse et des sales blagues, s'ennuie. Depuis cette histoire impliquant Thor et un compresseur d'air, il est devenu ... délicat de faire des blagues aux autres dieux. Il a en conséquence décidé de se rabattre sur Midgard, où les chances de se faire refaire le portrait à coups de marteau en acier sont nettement plus faibles. Et justement, là, il se trouve un individu prometteur...

Vous l'avez compris, le personnage principal va s'en prendre plein la gueule pour pas un rond, et nous autres lecteurs sommes là pour nous marrer à ses dépends. On retrouve le trio amoureux classique du gender bender: meilleur pote - héros androgyne - intérêt amoureux. Pour l'instant, l'action reste enlevée, mais l'expérience passée me met sur la défensive, car ce genre de manga peut dégénérer assez vite. Mais bon, on n'en est pas encore là, je vous le conseille si vous aimez ce type d'humour.

lundi 9 juin 2014

Majimoji Rurumo

Shibaki a deux occupations dans la vie: Servir de factotum (voire de cobaye si besoin est) dans le club de recherche occulte du lycée et gérer sa réputation de pervers du lycée, qu'il a consciencieusement  développée à l'école primaire et au collège et qui revient le mordre cruellement au lycée. Moitié à cause de sa mise sur liste noire, moitié parce qu'il ne cherche pas à se ranger, il doit se défendre contre les rumeurs plus ou moins fondées qui courent sur lui, qui incluent voyeurisme, trafic de magazines coquins, vol de sous-vêtements, j'en passe et des meilleures et jusqu'au kidnapping de petites filles à la sortie des écoles. (On pourrait faire un thèse sur la perversion comme qualité héroïque, vu le nombre de héros pervers que le Japon produit)

En testant un livre de formules magiques pour le compte de son club occulte, il invoque la sorcière Ruromo, qui doit exaucer ses vœux, mais va prendre sa vie en échange. Shibaki, qui ne cracherait pas sur quelques voeux à formuler, n'a pas envie de mourir, et ne veut pas poser de problèmes à la sorcière, qui sera sanctionnée durement si elle ne remplit pas le contrat, va essayer de trouver des expédients.

 Si le héros me paraît assez quelconque, j'aime bien l'héroïne qui est un joli exemple de dandere. L'histoire reste classique à part quelques innovations (la mère du héros est une yangire)

dimanche 8 juin 2014

Unknown

Les fruits du jardin d'Eden contenaient une sagesse interdite aux humains, mais ceux-ci s'en sont emparés.
Le savoir interdit s'utilise de manière particulière: Une personne (appelons-la Eve) possède le savoir, mais ne peut l'utiliser. Elle délègue le savoir à quelqu'un d'autre (appelons-le Adam), qui peut utiliser le savoir sans pouvoir l'expliquer.
L'ensemble savoir-Eve-Adam est appelé une pomme. (les "non, sérieux?", wtf et autres facepalms sont à adresser au mangaka directement) On notera qu'il n'y a pas de contrainte de sexe, Eve peut être un homme et Adam une femme.
Même si l'utilisation du savoir interdit désagrège petit à petit les corps de ceux qui s'en servent, leur possession est très prisée. Et comme la méthode la moins subtile de s'approprier le savoir d'une pomme est d'ouvrir le crâne de l'Eve pour fouiller directement dans son cerveau, les savoirs interdits sont de bons générateurs de faits divers sanglants.
Le couple Ivan et Ox sont une telle pomme, ils vont de ville en ville récupérer des savoirs pour le compte de leur organisation (ils ont des moyens plus subtils que l'ouverture du crâne pour s'en emparer, heureusement)

Mais un jour, il faut finir de tourner autour du pot et se confronter aux autres organisations qui elles aussi accumulent les savoirs interdits.

Celles et ceux qui aiment les allusions  ésotériques foireuses seront enchantés par ce manga: L'idée du savoir à utiliser en couple est assez originale, sinon il s'agit d'un manga classique, sur le principe des Pokémon ou des figurines Panini: Il faut remplir la collection, et après on gagne un lot.

mardi 3 juin 2014

Umwelt

Une créature s'est échappée des laboratoires d'une entreprise qui s'occupe entre autres de génie génétique. Humain, animal? Difficile à dire à première vue. La milice privée de la boîte s'occupe de la récupérer, conseillée par le "père" de la créature, qui semble s'amuser un peu trop de l'affaire.

Une histoire courte d'un seul chapitre, une fin bien menée. A part le scientifique qui se fait mousser, c'est une nouvelle agréable à lire.

Xing Gui Shi Tian Kong De Dao Lu

Kaphisilia Ailide, descendante de la maison des Ailide, l'une des plus grandes du royaume, a dû remplacer au pied levé la place de son grand frère à la disparition de celui-ci, et alterne cours d'escrime et de maintien, tout cela pour découvrir qu'elle sera offerte en mariage à quelqu'un qu'elle n'a pas du tout envie d'épouser. Alors, elle va accepter l'offre d'une personne mystérieuse aux intentions obscures de lui organiser une évasion. Après avoir échappé (temporairement) à son destin et désormais flanquée d'un aventurier, elle va commencer une cavale sans trop savoir vers où aller.

On est dans l'aventure classique, de type "princesse qui perd tout au premier chapitre", et avec l'opposition marquise* qui fait du combat à la régulière et brille dans les soirées, mais incapable dans la vie de tous les jours, et aventurier débrouillard mais mal à l'aise dans les mondanités.

Pour l'instant, je n'ai pas fini de lire le premier arc, on verra plus tard ce que cela donne.

*Une fille de duc, c'est pas une marquise?

dimanche 1 juin 2014

Sengoku strays


C'est l'histoire d'une lycéenne fan de kendo qui, en touchant un sabre maudit, est envoyée dans le passé, en plein milieu de l'ère Edo, à une période caractérisée par le calme civil, la relative abondance des récoltes, la noblesse oisive, et le faible taux de criminalité. Là elle reprend son cursus scolaire en se disant que chouette y'a plus ni cours d'anglais ni d'histoire mondiale, elle s'inscrit au club de calligraphie et s'ennuie à cents mon* de l'heure en attendant de revenir chez elle.
Naaan, je déconne, on sait tous que lorsqu'un japonais est envoyé en arrière dans le temps, c'est soit pendant Sengoku, soit pendant Bakumatsu. (On ne réalise pas la chance qu'on a d'avoir eu les croisades, la guerre de cent ans, les guerres de religion, les trois mousquetaires, le siècle de Louis XIV, la révolution et l'Empire, ça laisse le choix à nos voyageurs temporels)
Donc, notre héroïne (qui s'appelle Kasane) se pointe au moment où le jeune Oda Nobunaga consolide son pouvoir après la mort de son père, et elle va se retrouver intégrée dans une équipe à son service (que l'on pourrait surnommer "l'équipe des bizarroïdes"), avec trois mecs sympas mais un peu excentriques. Mais le (fan-)service de Nobunaga, qui, par un curieux hasard, a exactement les traits d'un méchant garçon de shoujo manga, donne des ordres volontairement cryptiques et s'arrange pour que personne ne sache ce qu'il a en tête jusqu'au dernier moment (il faut dire qu'il est espionné en permanence), n'est pas de tout repos.
Notons que contrairement à Ken de Nobunaga no chef,  Kasane n'a pas révisé son cours d'histoire, et si elle a forcément une idée de comment les choses vont tourner, elle ignore pas mal de choses sur le clan Oda et la jeunesse de Nobugana.

Ne vous y trompez pas, je ne dis pas de mal de ce manga, je me contente de le taquiner gentiment. En fait, j'aime bien cette version de l'ère Sengoku qui ne se prend pas trop trop au sérieux, c'est marrant d'avoir cette période un peu shojoisée.

*mon : équivalent japonais du sou.

samedi 31 mai 2014

Dadadadan (Dame Dasa Daru Dansi)

Mikami Ryouta déteste les filles, Kisaragi Shiro a peur des filles, Ayashiro Mina ne s'intéresse pas aux filles (sauf si elles sont virtuelles)
Ensemble ils vivent entre mecs dans une chambre réservée aux mecs, entourée d'autres chambres où il n'y a que des mecs, il y a même quelqu'un qui a eu la délicatesse de planter un écriteau interdisant aux filles d'entrer dans le bâtiment.
Un internat de garçons, ils appellent ça.

Mais voilà, il y a toujours plein de filles, qui, on ne sait pourquoi, débarquent de l'internat de filles juste à côté (ou de n'importe quel autre endroit peuplé de filles) sous des motifs futiles pour leur demander de l'aide (il y a un rôdeur, j'ai perdu ma clef, je suis ta sœur, vous voyez le genre), et le trio se voit obligé de coopérer avec l'intrus pou un temps qu'il espère court et l'hilarité s'ensuit. Ou pas.

Le rassemblement des trois garçons fait un peu comme Yamato Nadeshiko Shichi Henge, je trouve, et à vrai dire le manga souffre des mêmes défauts. C'est parfois brouillon, sauf que J'avais l'impression que pour Yamato Nadeshiko c'était un problème de vieillesse et/ou de tirage sur la corde. Mais là c'est présent depuis le début du manga. Mais si vous aimez l'un, vous aimerez l'autre, je pense.

mercredi 28 mai 2014

Wakabayashi Toshiya’s 4-koma Collection

Il y a un garçon et une fille. Enfin, généralement, c'est un garçon et une fille. Et une confession. Ou tout du moins, un truc qui ressemble à une confession. Un simulacre de confession. Une volonté de confession, on va dire. Et cela ne se passe pas forcément comme prévu, même si parfois il n'y a rien de vraiment prévu.

Bref, de l'amour, des couples, des moments embarrassants, des moments drôles. Ce n'est pas simple de se déclarer.

vendredi 23 mai 2014

Crying sports

Le manga ne fait que trois pages, il n'est donc pas vraiment possible de "résumer" l'histoire. Sachez juste que c'est tranchedeviesque.

jeudi 22 mai 2014

Aku no Hana

Kasuga est un collégien passionné des livres, qui s'absorbe totalement dans la lecture des Fleurs du mal (Aku no Hana en japonais, le dessin de couverture est un fusain d'Odilon Redon). Il est aussi amoureux de Saeki, la fille la plus brillante de sa classe, qu'il place sur un piédestal. Un jour, sur une impulsion, il vole ses vêtements de sport. Le lendemain, alors qu'il ne sait pas encore quelle suite donner à son larcin, Nakamura, qui a la réputation d'être la psychopathe de la classe et que même les profs craignent, lui dit qu'elle l'a vu prendre les vêtements.
Coincé entre son amour pour Saeki qu'il voit comme un ange, et Nakamura, qui a affiché son intention de faire éclore le pervers qui est en lui, Kasuga va-t-il choisir entre le désir de monter en grade devant Saeki, ou la "joie" de descendre avec Nakamura?

Aku no Hana, c'est d'abord une ambiance. Très sombre, où l'encre de chine d'Oshimi Shuzo et le fusain d'Odilon Redon se mêlent pour emplir le monde de noirceur. C'est la peur et l'excitation devant les jeux de Nakamura, la peur d'être découvert par les adultes, ou pire, par Saeki. (et parfois l'envie de coller une paire de tartes à Kasuga pour lui apprendre à se faire malmener par les événements, il faut bien le dire)

Aku no Hana est un manga qui nous fait vibrer, qui nous partage entre le voyeurisme d'une descente aux enfers et l'espoir d'une rédemption. On s'en prend plein la figure, ce n'est pas pour les enfants, mais on se sent vivant, même si c'est pour suffoquer.

Je ne peux pas ne pas vous parler de l'anime, qui est assez unanimement haï des lecteurs du manga: Le parti pris est différent, et la laideur du quotidien remplace la noirceur du support papier. Je ne trouve pas qu'il soit si horrible qu'on le laisse entendre, mais il vaut mieux lire le manga (l'un n'empêche pas l'autre)

mercredi 21 mai 2014

Roman

Hiver cherche à rassembler des histoires, je n'ai pas bien compris pourquoi, sans doute parce qu'il se fait suer. Je peux bien le comprendre, moi aussi je me suis bien fait suer à lire ce truc.
Je ne sais pas pourquoi l'auteur a eu l'idée de mettre du français partout: Pour faire classe, par francophilie? Je pense que c'est en hommage au cinéma français, car ce manga partage avec lui le côté prise de tête intimiste. Lire ce truc est une épreuve, et même le raccordement des fils de l'histoire (qui dans mon esprit ressemble plus à un abominable nœud gordien qu'à une ravissante dentelle) ne permet pas de faire passer la fin. Et tout comme le principe de Pauli devient insuffisant à contrebalancer l'effondrement gravitationnel d'une étoile, l'envie de connaitre la fin n'arrive pas à balayer l'ennui profond qui me prend à lire cette œuvre.

lundi 19 mai 2014

Kagijin

Les hommes-clé ont détruit la planète. D'immenses mers de sable la recouvrent, et des récupérateurs fouillent ce désert pour dénicher des carcasses de voiture à revendre au prix de la ferraille. Parmi ceux-ci, Tsubame qui possède un savoir de l'ancien monde un peu grand pour un simple récupérateur, lit un bouquin sur les oiseaux et qui a semble-t-il quelques comptes à régler avec l'empire Gabbia. 

Bon, c'est un post-apocalyptique classique, avec l'ancienne technologie qui pourrait détruire le monde et tout ça. Un one-shot et une série qui a vraisemblablement été interrompue, mais cela n'est pas trop surprenant parce que c'est loin de valoir un Kaze no Tani no Naushika.

jeudi 15 mai 2014

Kami nomi zo shiru sekai

Keima Katsuragi est un dieu de la drague, aucune fille ne lui résiste. Aucune fille en 2D, plus exactement. La 3D, il n'a pas vraiment essayé, ce monde bizarre sans points de sauvegarde, où il n'y a même pas de bouton pour faire défiler les dialogues ne l'intéresse pas. Il serait d'ailleurs bien resté à jouer aux galge si un jour, en répondant à des demandes d'aide pour résoudre des jeux, il n'avait pas par mégarde signé un pacte avec des démons, l'obligeant à devoir séduire une vraie fille.

Car il se trouve que les démons qui ont renoncé à leurs vieilles habitudes de torture des âmes, ont créé le nouvel enfer, écrit une constitution et se sont lancés dans la démocratie, ont décidé d’attraper les âmes en fuite qui ont tendance à posséder les humains. Sauf que pour déloger une âme en fuite logée dans le cœur d'un humain, il faut le rendre heureux, et le faire tomber amoureux est une méthode comme une autre.

Ainsi, Keima, flanqué de la démone Elsy, va devoir utiliser ses techniques de drague tirées des galge dans le monde réel. Amour et humour s'ensuivent.

Je suis sans doute biaisé, m'étant frotté il y a quelques années à quelques galge, mais je trouve ce manga génial. Le concept du héros monomaniaque draguant comme dans les jeux est hilarant, l'histoire de fond est joliment menée, l'univers est cohérent (c'est surtout une remarque qui vaut pour les arcs suivants),  les personnages attachants, bref tout est bien, la fin y compris. (bon, là je suis totalement biaisé, puisque cela c'est terminé comme j'avais espéré que cela se termine)

Un manga comme on en fait peu. À lire, à voir.

mercredi 14 mai 2014

Hajiotsu

Himari Ashihara est une lycéenne mignonne et timide, qui se sent mal à l'aise avec les garçons et n'ose pas leur parler. Dans une sorte de test de courage, elle se retrouve à faire une déclaration à un garçon qu'elle connaît à peine. Sauf que le garçon accepte, et là il va bien lui falloir apprendre, progressivement, à sortir avec lui.
Heureusement, elle a ses deux copines, Yae et Shuuko, sur lesquelles compter en cas de besoin: Shuuko qui aurait tendance à l'encourager, et Yae à la dissuader.

Satoru Kai est un garçon mignon et timide, qui un jour reçoit la confession d'une fille qu'il connait à peine. Il l'a accepté, mais doit vite redescendre de son nuage, car il n'a aucune idée de ce que comment cela va se passer par la suite.
Heureusement, il a deux copains, Otogi, et Hinozaki, pour lui donner leur avis: Otogi qui a de l'expérience, et Hinozaki qui n'en a pas.

Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle entre cette série et Hadi Girl, où dans les deux cas il s'agit d'une fille timide qui fait l'apprentissage de la relation amoureuse. C'est un plaisir de suivre le couple se former au gré de leurs hésitations. C'est mignon, c'est sucré, c'est moe, et c'est bon pour donner la pêche.

Full moon joker

Yukihara Mutsuki a une étrange capacité, elle peut ressentir les émotions des gens. Elle rencontre par hasard dans le train un garçon qui ne la laisse pas indifférente, et lorsqu'elle lui tombe dessus au lycée, il s'avère être le président du conseil des élèves. Mis au courant de son pouvoir, celui-ci lui révèle qu'il a un pouvoir complémentaire, que leurs pouvoirs se matérialisent sous forme d'oreilles de carnivores (embranchement des mammifères comprenant entre autres les chiens et les chats), et que c'est génial pour la prochaine convention de cosplay chasser des cartes maléfiques qui s'infiltrent dans les humains pour les posséder. 

L'histoire est un peu brouillonne à mon avis, c'est bien qu'ils n'aient que cinq cartes à récupérer parce qu'avec un jeu complet de 56 cartes le mangaka et les lecteurs n'auraient pas pu tenir. (quoique, le grand final où ils se font attaquer par la marque du bridge aurait pu valoir son pesant de cacahuètes)

mardi 13 mai 2014

Waratte! Sotomura-san

Sotomura est le portrait craché d'une délinquante, et cette réputation lui vaut d'être crainte de tout le bahut et sans amis au sein de sa classe. Il faut dire qu'à chaque fois qu'elle essaie d'interagir avec quelqu'un, elle le gratifie d'un sourire forcé à faire froid dans le dos, et elle a toujours un truc louche à cacher. (qui est généralement un motif de lapin fait au crochet ou autre truc mignon de ce genre)
Un jour, elle sauve Haruno à qui des élèves cherchaient noise, et celle-ci lui propose en échange de lui donner des leçons de sourire.

Waratte! Sotomura-san fonctionne principalement sur des jeux de mots et sur la culture des groupes de jeunes délinquants, ce qui fait que l'on perd pas mal à la traduction. Cependant, il est difficile d'être indifférent à l'héroïne, cheftaine de gang en apparence et girly girl à l'intérieur, qui démarre sa première histoire d'amitié.



dimanche 11 mai 2014

Shiki

Le petit village de Sotoba, niché au fond d'une vallée avec pour seul accès à la civilisation la nationale, continue à respecter une série de traditions millénaires, comme par exemple d'enterrer ses morts dans la forêt et de parler sans cesse des différents potins, de ce qu'a fait le fils machin et de comment s'habille la fille truc. Deux sujets notables vont s'ajouter, cet été: Le vieux manoir à l'occidentale qui fait l'originalité du lieu est de nouveau habité par une famille qui cherche vraisemblablement l'isolement, et le nombre de morts due à la vague de chaleur augmente de manière préoccupante. Le médecin, le prêtre, le policier, le fonctionnaire de l'état civil entre autres vont commencer à enquêter sur ce qui semble être une épidémie. Mais eux mêmes ne sont pas immunisés pour autant...

Une histoire d'horreur dans une petite ville isolée, c'est un classique. Comparé à d'autres, c'est moins loufoque que Soil, moins horrible que Uzumaki, la transition entre les différentes phases du récit, selon ce que le personnages savent et selon ce que le lecteur sait, est bien rendue, et les petites appréhensions à chaque fois qu'une révélation fait prendre un tour nouveau au récit se sont révélées sans fondement sur la qualité de l'intrigue.
Le gros souci est de gérer presque une centaine de personnages (le village en compte 1300), et j'ai fait comme à mon habitude, ignoré une partie des informations à ce sujet quitte à louper les connections entre les personnages. (ah, mais oui, au début ils disaient que machin le fils de truc avait le béguin pour machine, la sœur ainée de bidule) Mais bon, à force de voir les gens mourir, on hésite à retenir leur relations si c'est pour les voir disparaître de l'histoire trois chapitres après.

samedi 10 mai 2014

Soukyuu no Lapis Lazuli

Tsujimine Touya revient à la résidence familiale après sept ans, pour découvrir que ses cousines se battent contre des armures magiques. I apprend que l'ancêtre de la famille Tsujimine, sorcière de son état, a laissé derrière elle 99 artefacts magiques dotés chacun d'un pouvoir précis et que la famille doit se charger de les récupérer. Il se rend compte que l'artefact principal destiné à sceller tous les autres, qui a forme de cercueil et s'appelle Lapis Lazuli (d'où le nom du manga) a une affinité spéciale avec lui, et peut prendre la forme d'une jeune fille aux yeux et à la robe bleues (d'où le nom de l'artefact).

Le but de ce manga est de donner aux lecteurs l'envie de lire la série de romans dont il est issu. Cependant, même si je regrette que le manga soit si court, cela ne m'a pas donné envie de continuer: J'ai quand même l'impression d'avoir lu un bon paquet d'histoires de ce genre basées sur le même principe, et le:

"99 artefacts dans la nature, j'en scelle un, il en reste 98.
98 artefacts dans la nature, j'en scelle un, il en reste 97.
97 artefacts..."

C'est lassant, à force.

(bon, ici, il n'y a pas l'effet de répétition vu que le manga s'arrête tout de suite)

Imori 201

Kawashima a 20 ans, s'apprête à passer pour la troisième fois les examens d'entrée à la fac, et adore les lycéennes en uniforme. Coup de bol, sa voisine adore s'habiller en uniforme de lycéenne. Tout le temps, style obsessionnel. Même pour dormir. (la tenue de gym et le maillot de bain comptent) . Elle picole comme un trou, aussi, ce qui sied mal à une lycéenne, et pourrait lui valoir son rond de serviette dans la cellule de dégrisement du poste de police local, si elle n'y prend pas garde.

Je me suis bien marré à lire les premiers chapitres, le côté loser des personnages principaux n'est pas pour me déplaire, je ne sais pas par contre comment cela va évoluer, j'espère que côté délirant ne va pas s'étendre au détriment de l'intrique ou des personnages comme cela peut être le cas dans les histoires comiques.

jeudi 8 mai 2014

Watashi no itoshii kutsu

Une jolie petite histoire autour des chaussures, de leur fabrication, de leur réparation, et du destin.

(cela n'abime pas les chaussures de les porter en permanence?)

mercredi 7 mai 2014

17 sai °C

Natsuki Kurokawa a des allures de chat sauvage: Elle ne sourit pas, vit en marge de ses camarades de classe et "griffe" ceux qui s'approchent trop d'elle. Les choses sont cependant différentes avec Hiro, le personnage principal, membre du club de musique. Il lui apprend à jouer de la guitare, elle semble attirée par lui.

Une histoire assez courte, finie à l'arrache on dirait. Pour les gens qui aiment les Kuudere.

mardi 6 mai 2014

Umi no misaki

Nagi Goto arrive de Tokyo pour vivre sur une petite île. Sur place, il va faire successivement connaissance avec trois filles, Narumi Shizuku, Nagumo Karin et Mitsurugi Soyogi, et découvrir leur statut particulier dans la communauté.

Il va aussi réaliser que les liens qu'il partage avec l'île sont bien plus profonds qu'il ne le pense, et va, avec l'aide de Shizuku, Karin et Soyogi, trouver sa place au sein de la communauté et de ses croyances multiséculaires.

Umi no misaki est un exemple typique de manga harem, mais qui évite pas mal de défauts du genre, en prenant bien le temps d'introduire les personnages et en limitant d'emblée les possibilités de croissance du harem. Le récit contient une bonne part d'érotisme sans que celle-ci n'entrave l'histoire (notons que le tempo est plutôt lent).

L'île est spécialisée dans la production de gel pour cheveux extra-fort, ou il y a eu quelques changements artistiques en cours de route, car Nagi, qui au début est coiffé normalement, va se retrouver avec la chevelure si caractéristique des héros de RPG.

mardi 29 avril 2014

Kyou no Asuka show

Asuka est une fille bien dans sa peau, espiègle, qui vit sa vie de tous les jours sans trop se soucier du qu'en dira-t-on. Cependant, les concepts de pudeur et de tenue vestimentaire l'intéressent beaucoup, ce qui lui fait parfois tenter des expériences, au grand dam de son père.

(maintenant, si vous voulez le même style en plus innocent, vous pouvez essayer Jyoshikausei)

Jyoshikausei

L'héroïne prend la vie comme elle l'entend, sans se soucier du qu'en dira-t-on. La vie au quotidien devient une véritable aventure lorsqu'elle est vécue à travers ses yeux.  C'est léger et innocent, parfait pour y consacrer cinq minutes de votre temps de temps en temps.

(maintenant, si vous voulez le même style en moins innocent, vous pouvez essayer Kyou no Asuka show)

dimanche 27 avril 2014

Tsumi Koi

Que faire lorsque l'on voit un camarade de classe sortir avec une autre fille que sa copine? Le faire chanter pour qu'il sorte avec vous.
Échanger sa place avec sa sœur jumelle est pratique, mais que faire si l'on tombe amoureuse sous sa fausse identité?
On peut faire des rencontres en rêve, mais c'est un peu galère pour concrétiser ensuite.
Nier s'être embrassés ne détruit pas forcément un amour, mais peut sérieusement le retarder.
Vous dites que vous aimez que les garçons portent le cheveux courts, et l'un d'eux passe chez le coiffeur le jour suivant, que faut-il en penser?

Une série de petites histoires d'amour, simples et sans prétention.

vendredi 25 avril 2014

L'effondrement du monde tel qu'on le connaît

Une successions d'histoires pour des personnes ayant les organes bien accrochés au reste du corps.

Le titre (traduit par mes soins, je ne sais pas le vrai titre; l'auteur est DaShu Jiang) est un bon résumé des histoires: Le monde s'effondre, les villes, les personnes aussi, jusqu'à leurs viscères qui pourrissent, parfois. Un peu comme des contes de Grimm écrits par un Edgar Allan Poe sous crack. Cela ne fait pas forcément peur, c'est parfois juste horrible. A ce titre, je recommande l'histoire où une petite fille est atteinte d'une maladie qui la transforme en poupée.

All you need is kill

Si vous voulez une avant-première du prochain film de Tom Cruise, c'est par ici.

Kiriya Keiji est mort. Enfin, il devrait l'être, il s'est bien senti agoniser. Alors pourquoi est-il revenu la veille même de son baptême du feu? Aucune idée. Mais au contraire de la journée de la marmotte, il a un but vite trouvé: survivre face à la horde d'extraterrestres qui va attaquer le lendemain. Et un modèle à suivre: L'unité d'élite de Rita Vrataski, seule capable jusqu'alors de gagner une bataille contre les extraterrestres.

En lisant l'histoire, on comprend vite pourquoi elle a plu à Tom Cruise: Elle sera certainement tomcruisée dans la version du film (je me demande à quel point il y aura encore des japonais dedans)

mercredi 23 avril 2014

Ookami komodo no Ame to Yuki (Les enfants-loups Ame et Yuki)

Lorsqu'elle était à l'université, Hana est tombée amoureuse d'un camarade portant un lourd secret: C'était en fait un loup doté de la capacité de se transformer en homme. Malheureusement, celui-ci est mort d'un accident après que Hana ait mis au monde leur deuxième enfant, et celle-ci s'est retrouvée seule pour les élever. Comme s'occuper d'enfants-loups est loin d'être une activité de tout repos en ville, Hana, Yuki et Ame sont partis s'installer dans la campagne. Entre la nature et le village, Ame et Yuki vont apprendre la vie en forêt et celle parmi les humains, en attendant de savoir s'ils sont humains ou loups (ou les deux).

A l'origine un film d'animation, cette histoire a été déclinée en manga, et les deux sont superbes: Intrigue, personnages, paysages, tout est excellent. Troisième chef d’œuvre après La traversée du temps et Summer Wars, Les enfants loups impose Mamoru Hosoda comme une valeur sûre de l'animation japonaise.

(en bref: lisez-le, voyez-le, montrez-le à vos enfants)

jeudi 17 avril 2014

Fuan no tane

Fuan no Tane et sa suite Fuan no Tane + sont des histoires à faire peur, écrites sous la forme de légendes urbaines. Elles ne sont pas toutes de même qualité, mais les plus terrifiantes n'ont pas à rougir devant du Junji Ito. Autant dire que ça fait très peur: Ne les lisez pas avant de vous endormir.

mardi 15 avril 2014

Dabulu atsu (Double Arts)

Une maladie du nom de Troy frappe le continent. Le malade se charge en toxines, et lorsque la concentration atteint un certain point, celui-ci est pris de convulsions et disparaît, ne laissant derrière lui qu'un tas de vêtements. Les sœurs, choisies pour leur résistance particulière à la maladie (Je dirais qu'elles leur dose létale est 1000 fois supérieure aux autres humains, en ordre de grandeur, mais c'est juste une estimation que j'ai faite selon le récit, qui ne donne aucun chiffre à ce sujet), sont capables d'absorber les toxines des malades et de prolonger leur vie, au détriment de la leur.

Sœur Elraine, en tournée dans une zone reculée de l'empire, est sur le point de mourir de la crise finale de la maladie lorsqu'elle est sauvée par Kiri, un jeune homme qui est aussi une célébrité locale. Lorsqu'elle le touche, les symptômes de la maladie disparaissent. Aussitôt informée (ils ont le téléphone, ce ne doit donc pas être du médiéval-fantastique mais de l'ère Meiji -fantastique, alors), la mère supérieure leur demande de se rendre au siège central de l'ordre pour examiner Kiri, par contre Elraine ne doit pas lui lâcher la main sinon elle mourra. Pour pimenter le tout, une organisation nommée Gazelle cherche à éliminer les sœurs (il faut bien un méchant, sinon les dialogues deviendraient vite une variation sur le thème: "un kilomètre à pied, ça use, ça use...")

Double Arts est un manga de Naoshi Komi, le mangaka de Nisekoi (viva Chitoge!), qui a été interrompu pour cause de manque d'intérêt du lectorat, ce qui est un peu triste parce qu'il y avait du potentiel. L'auteur a réussi à interrompre l'histoire de manière crédible, ce qui est assez fort.

dimanche 13 avril 2014

Liar x Liar

Takatsuki Minato, étudiante à l'université et sans charme particulier, se retrouve, un jour où elle aide une copine à déménager, à essayer l'uniforme de lycéenne de celle-ci. Ainsi déguisée et maquillée, elle fait le tour du quartier histoire de voir ce que ça fait d'être une lycéenne branchée et se retrouve nez à nez avec son frangin recomposé. Pour ne pas se payer la honte, elle prétend ne pas le connaître, et parvient à le persuader qu'elle est le sosie de sa sœur. Or, à sa grande surprise, celui-ci commence à la draguer. Moitié par défi, moitié par pusillanimité, elle entame une relation avec son frère sous sa nouvelle identité.

La famille recomposée avec les fratries qui n'en sont pas totalement est une valeur sûre de la fiction japonaise. L'héroïne est parfois difficile à suivre avec son amour pour la valse-hésitation, mais bon vu la situation dans laquelle elle s'est embarquée, ce n'est pas comme si il y avait une issue de secours simple. Question d'âge, je suppose, les histoires avec des universitaires m'intéressent plus que celles avec des lycéens à intérêt dramatique égal.

jeudi 10 avril 2014

Ebisu-san to Hotei-san

Hotei ne comprend pas pourquoi Ebisu, qu'elle n'aime pas, s'est faite affecter dans sa succursale alors qu'elle pouvait prétendre à mieux, ni pourquoi elle se barre du bureau pile à l'heure en laissant tout tomber, ni rien de ce qui passe dans la tête de cette fille. Curiosité aidant, elle va comprendre les motivations de sa collègue, et changer de sentiments envers elle.

Une histoire courte d'un amour entre filles, avec ce qu'il faut d’ambiguïté.

mardi 8 avril 2014

Afterschool war activities

Des énormes cellules, venues de l'espace, flottent dans l'atmosphère. Ces grosses cellules ont donné naissance à cellules moyennes, qui jonchent le sol et sont inertes du moment que l'on ne les asticote pas. Occasionnellement, elles génèrent des petites cellules, qui attaquent et tuent les humains.

Devant la situation, tous les étudiants et lycéens ont été mobilisés et suivent un entrainement militaire, dans l'espoir de reprendre un jour l'offensive. C'est ainsi que la classe de terminale qui s'apprêtait à passer le bac se retrouve à manipuler des Daewoo K2.

Ce manhwa est excellent, il retrace le passage d'une ambiance potache au service militaire puis à la guerre. Les élèves de la terminale vont se flairer, s'aider, se détester, se sauver la vie, se mettre en danger de mort, péter les plombs. Ils ne seront pas sérieux car ils ont dix-sept ans, ils le seront quand même car leur survie est à ce prix. J'ai bien aimé l'idée de l'ennemi sous forme de boules, c'est d'ailleurs une consolation pour les protagonistes qui n'ont pas de problèmes de conscience à appuyer sur la détente (dans la mesure où cela n'implique pas de dommages collatéraux).

Le taux de mortalité est élevé, par contre: ne vous attachez pas trop aux personnages. (je n'ai pas eu ce problème, sur une trentaine j'ai passé mon temps à les confondre les uns les autres, dur de m'attacher à tous)

lundi 7 avril 2014

Balance Policy

Masaomi et Kenji sont amis d'enfance, mais, suite à un déficit de femmes à la naissance inexpliqué, la "balance policy" a été mise en place, et Kenji a subi une opération de changement de sexe. Elle est récemment rentrée de l'hôpital et cherche à retrouver ses marques.

Vu la similitude de résumé avec Kanojo ni naru hi, je me devais de faire les deux critiques l'une après l'autre. Mais ne vous y trompez pas, ce sont deux histoires totalement différentes: Balance Policy est plus lent dans son action, plus mélancolique, plus intimiste, plus érotique aussi. enfin, il évite pas mal des défauts classiques du "gender bender".
Je ne peux que le conseiller à un public un tant soit peu mature.


Kanojo ni naru hi


Miyoshi et Mamiya sont deux amis d'enfance et meilleurs copains, même si Miyoshi souffre d'un complexe d'infériorité parce que Mamiya le surpasse en tout: Études, sport, et il doit sans doute le battre au pouilleux massacreur aussi.Or un jour Mamiya tombe mystérieusement malade et doit aller à l’hôpital. C'est lorsqu'il en sort que Miyoshi découvre que la maladie en question est la fameuse "émergence", qui depuis que l'humanité est devenue incapable de combler son déficit de femmes à la naissance, touche les jeunes garçons qui se transforment alors en filles. Mamiya et Miyoshi vont devoir redéfinir leur relation, ce qui ne sera pas simple vu que Miyoshi est particulièrement timide avec les filles.

Bon, c'est une excellente idée, ce gender-bender, cela permet de concilier en un seul lectorat les fans d'histoires romantiques classiques et les fans d'histoires homosexuelles. Le thème peut paraître bizarre, mais c'est assez courant, je trouve, dans la fiction japonaise.

jeudi 3 avril 2014

Nisekoi

Ichijô Raku aimerait mener une vie normale, faire des études et devenir fonctionnaire, mais ce n'est pas toujours facile quand on est fils de yakuza et que l'on est destiné à prendre la succession du clan.

Raku a aussi un autre rêve, qui est de retrouver la fille à qui il a remis la clé d'un pendentif qu'il porte autour du cou, dix ans auparavant, de se marier avec elle, partir en voyage de noces à Okinawa ou à Phuket, et ils seront heureux et ils auront plein de petits nenfants. (cela ne l'empêche pas d'être amoureux de sa camarade de classe Onodera Kosaki, à vrai dire ce serait bien si les deux filles étaient la même personne, mais bon ça n'arrive que dans les mangas ce genre de trucs, non?)

Sauf que cela non plus ne va pas se passer comme cela, et pour empêcher une guerre des gangs, il est contraint de sortir avec la fille du chef d'une bande de gangsters, Chitoge Kirisaki (qui est mon personnage préféré de l'histoire)
Sauf que voilà, Raku et Chitoge (Chitoge!) ne peuvent pas se saquer, faute à une mauvaise rencontre et à leurs caractères respectifs. Chitoge est du style à courir dans les couloirs sans regarder, te rentrer dedans et te reprocher d'être dans le passage, Raku a ses petites habitudes et reproche en gros à Chitoge de ne pas être Onodera. (moi je trouve que Chitoge est très bien comme elle est, mais c'est juste mon avis) Surveillés par l'un des bras droits de l'association de gangsters de la fausse petite amie, Raku va devoir jouer serré pour simuler une relation avec Chitoge (qui est super belle, je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit) sans se griller auprès d'Onodera.

Nisekoi souffre du syndrome "404 plot not found".Il y a régulièrement des chapitres à intérêt dramatique nul, et l'auteur a la fâcheuse tendance à ajouter une fille au harem plutôt qu'à essayer de faire avancer l'histoire (et puis plus il y a de filles, moins Chitoge aura du temps d'antenne et ça c'est pas bien du tout).
A mon humble avis, c'est un cas de: "Ça fait dix ans que je bouffe des nouilles instantanées, alors maintenant que j'ai une série qui marche, je la fais durer au max"
Si l'on peut s'abstraire de ce délayage, Nisekoi est une bonne série faisant partie du haut du panier dans le style harem scolaire. Les personnages autour du harem sont attachants et bien caractérisés. (Autour, parce que dans le harem, il y a le côté "je dois être amoureuse de Raku" qui a tendance à écraser la personnalité d'origine. Sauf pour Chitoge. Parce que!)

mardi 1 avril 2014

Aiyoku no Eustia

La ville de Novus Aiteru flotte dans les airs, portée par la sainte et les prières des gens. Le cataclysme connu sous le nom de "Gran Forte", et une épidémie rappellent en permanence aux gens la précarité de leur condition. Les symptômes de la maladie sont assez particuliers: Les malades ont des ailes qui leur poussent dans le dos, et ensuite ils meurent. Comme la maladie est incurable, une milice a été créée, les chasseurs d'ailes, qui récupèrent de force les malades et les envoient dans un sanatorium dont on ne connaît pas grand chose sinon que l'on n'est censé en sortir que les pieds devant.

Caim, le héros, réside dans les bas quartiers de la ville qui correspondent à la zone détruite lors du "Gran Forte", il est travailleur indépendant pour un réseau de prostitution, tâche qui consiste généralement à récupérer les prostituées en fuite et les gens ayant volé l'organisation. (Si à ce stade vous n'avez pas envie de lire la suite, je ne vous en voudrai pas)
Lors d'une mission consistant à enquêter sur la disparition d'un convoi de futures prostituées, il trouve un tas de cadavres et une survivante, Eustia, qui est atteinte de la maladie et a déjà des ébauches d'ailes. Son témoignage étant primordial, et comme la méthode forte ne donnera rien, Caim décide de la chouchouter un peu histoire de la mettre en confiance, pour qu'elle crache le morceau.

Ce récit pourrait illustrer l'article de TVtropes sur la prostitution sans problèmes. Autant dire que la quasi totalité du casting féminin se compose de prostituées, ce qui permet au dessinateur d'habiller un maximum de filles avec des vêtements légers et peu pratiques sauf quand il s'agit de les ôter. Les personnages masculins sont de type blessés par la vie, ce qui permet au scénariste de nous abreuver de poncifs misogynes et de louches de bon vieux darwinisme social japonais. Bref, c'est pénible.
L'histoire se termine brusquement, pour laisser le lecteur acheter le jeu vidéo qui s'ensuit.

Si vous avez lu cette critique jusqu'au bout, mes félicitations et désolé de vous avoir infligé cela.