samedi 31 mai 2014

Dadadadan (Dame Dasa Daru Dansi)

Mikami Ryouta déteste les filles, Kisaragi Shiro a peur des filles, Ayashiro Mina ne s'intéresse pas aux filles (sauf si elles sont virtuelles)
Ensemble ils vivent entre mecs dans une chambre réservée aux mecs, entourée d'autres chambres où il n'y a que des mecs, il y a même quelqu'un qui a eu la délicatesse de planter un écriteau interdisant aux filles d'entrer dans le bâtiment.
Un internat de garçons, ils appellent ça.

Mais voilà, il y a toujours plein de filles, qui, on ne sait pourquoi, débarquent de l'internat de filles juste à côté (ou de n'importe quel autre endroit peuplé de filles) sous des motifs futiles pour leur demander de l'aide (il y a un rôdeur, j'ai perdu ma clef, je suis ta sœur, vous voyez le genre), et le trio se voit obligé de coopérer avec l'intrus pou un temps qu'il espère court et l'hilarité s'ensuit. Ou pas.

Le rassemblement des trois garçons fait un peu comme Yamato Nadeshiko Shichi Henge, je trouve, et à vrai dire le manga souffre des mêmes défauts. C'est parfois brouillon, sauf que J'avais l'impression que pour Yamato Nadeshiko c'était un problème de vieillesse et/ou de tirage sur la corde. Mais là c'est présent depuis le début du manga. Mais si vous aimez l'un, vous aimerez l'autre, je pense.

mercredi 28 mai 2014

Wakabayashi Toshiya’s 4-koma Collection

Il y a un garçon et une fille. Enfin, généralement, c'est un garçon et une fille. Et une confession. Ou tout du moins, un truc qui ressemble à une confession. Un simulacre de confession. Une volonté de confession, on va dire. Et cela ne se passe pas forcément comme prévu, même si parfois il n'y a rien de vraiment prévu.

Bref, de l'amour, des couples, des moments embarrassants, des moments drôles. Ce n'est pas simple de se déclarer.

vendredi 23 mai 2014

Crying sports

Le manga ne fait que trois pages, il n'est donc pas vraiment possible de "résumer" l'histoire. Sachez juste que c'est tranchedeviesque.

jeudi 22 mai 2014

Aku no Hana

Kasuga est un collégien passionné des livres, qui s'absorbe totalement dans la lecture des Fleurs du mal (Aku no Hana en japonais, le dessin de couverture est un fusain d'Odilon Redon). Il est aussi amoureux de Saeki, la fille la plus brillante de sa classe, qu'il place sur un piédestal. Un jour, sur une impulsion, il vole ses vêtements de sport. Le lendemain, alors qu'il ne sait pas encore quelle suite donner à son larcin, Nakamura, qui a la réputation d'être la psychopathe de la classe et que même les profs craignent, lui dit qu'elle l'a vu prendre les vêtements.
Coincé entre son amour pour Saeki qu'il voit comme un ange, et Nakamura, qui a affiché son intention de faire éclore le pervers qui est en lui, Kasuga va-t-il choisir entre le désir de monter en grade devant Saeki, ou la "joie" de descendre avec Nakamura?

Aku no Hana, c'est d'abord une ambiance. Très sombre, où l'encre de chine d'Oshimi Shuzo et le fusain d'Odilon Redon se mêlent pour emplir le monde de noirceur. C'est la peur et l'excitation devant les jeux de Nakamura, la peur d'être découvert par les adultes, ou pire, par Saeki. (et parfois l'envie de coller une paire de tartes à Kasuga pour lui apprendre à se faire malmener par les événements, il faut bien le dire)

Aku no Hana est un manga qui nous fait vibrer, qui nous partage entre le voyeurisme d'une descente aux enfers et l'espoir d'une rédemption. On s'en prend plein la figure, ce n'est pas pour les enfants, mais on se sent vivant, même si c'est pour suffoquer.

Je ne peux pas ne pas vous parler de l'anime, qui est assez unanimement haï des lecteurs du manga: Le parti pris est différent, et la laideur du quotidien remplace la noirceur du support papier. Je ne trouve pas qu'il soit si horrible qu'on le laisse entendre, mais il vaut mieux lire le manga (l'un n'empêche pas l'autre)

mercredi 21 mai 2014

Roman

Hiver cherche à rassembler des histoires, je n'ai pas bien compris pourquoi, sans doute parce qu'il se fait suer. Je peux bien le comprendre, moi aussi je me suis bien fait suer à lire ce truc.
Je ne sais pas pourquoi l'auteur a eu l'idée de mettre du français partout: Pour faire classe, par francophilie? Je pense que c'est en hommage au cinéma français, car ce manga partage avec lui le côté prise de tête intimiste. Lire ce truc est une épreuve, et même le raccordement des fils de l'histoire (qui dans mon esprit ressemble plus à un abominable nœud gordien qu'à une ravissante dentelle) ne permet pas de faire passer la fin. Et tout comme le principe de Pauli devient insuffisant à contrebalancer l'effondrement gravitationnel d'une étoile, l'envie de connaitre la fin n'arrive pas à balayer l'ennui profond qui me prend à lire cette œuvre.

lundi 19 mai 2014

Kagijin

Les hommes-clé ont détruit la planète. D'immenses mers de sable la recouvrent, et des récupérateurs fouillent ce désert pour dénicher des carcasses de voiture à revendre au prix de la ferraille. Parmi ceux-ci, Tsubame qui possède un savoir de l'ancien monde un peu grand pour un simple récupérateur, lit un bouquin sur les oiseaux et qui a semble-t-il quelques comptes à régler avec l'empire Gabbia. 

Bon, c'est un post-apocalyptique classique, avec l'ancienne technologie qui pourrait détruire le monde et tout ça. Un one-shot et une série qui a vraisemblablement été interrompue, mais cela n'est pas trop surprenant parce que c'est loin de valoir un Kaze no Tani no Naushika.

jeudi 15 mai 2014

Kami nomi zo shiru sekai

Keima Katsuragi est un dieu de la drague, aucune fille ne lui résiste. Aucune fille en 2D, plus exactement. La 3D, il n'a pas vraiment essayé, ce monde bizarre sans points de sauvegarde, où il n'y a même pas de bouton pour faire défiler les dialogues ne l'intéresse pas. Il serait d'ailleurs bien resté à jouer aux galge si un jour, en répondant à des demandes d'aide pour résoudre des jeux, il n'avait pas par mégarde signé un pacte avec des démons, l'obligeant à devoir séduire une vraie fille.

Car il se trouve que les démons qui ont renoncé à leurs vieilles habitudes de torture des âmes, ont créé le nouvel enfer, écrit une constitution et se sont lancés dans la démocratie, ont décidé d’attraper les âmes en fuite qui ont tendance à posséder les humains. Sauf que pour déloger une âme en fuite logée dans le cœur d'un humain, il faut le rendre heureux, et le faire tomber amoureux est une méthode comme une autre.

Ainsi, Keima, flanqué de la démone Elsy, va devoir utiliser ses techniques de drague tirées des galge dans le monde réel. Amour et humour s'ensuivent.

Je suis sans doute biaisé, m'étant frotté il y a quelques années à quelques galge, mais je trouve ce manga génial. Le concept du héros monomaniaque draguant comme dans les jeux est hilarant, l'histoire de fond est joliment menée, l'univers est cohérent (c'est surtout une remarque qui vaut pour les arcs suivants),  les personnages attachants, bref tout est bien, la fin y compris. (bon, là je suis totalement biaisé, puisque cela c'est terminé comme j'avais espéré que cela se termine)

Un manga comme on en fait peu. À lire, à voir.

mercredi 14 mai 2014

Hajiotsu

Himari Ashihara est une lycéenne mignonne et timide, qui se sent mal à l'aise avec les garçons et n'ose pas leur parler. Dans une sorte de test de courage, elle se retrouve à faire une déclaration à un garçon qu'elle connaît à peine. Sauf que le garçon accepte, et là il va bien lui falloir apprendre, progressivement, à sortir avec lui.
Heureusement, elle a ses deux copines, Yae et Shuuko, sur lesquelles compter en cas de besoin: Shuuko qui aurait tendance à l'encourager, et Yae à la dissuader.

Satoru Kai est un garçon mignon et timide, qui un jour reçoit la confession d'une fille qu'il connait à peine. Il l'a accepté, mais doit vite redescendre de son nuage, car il n'a aucune idée de ce que comment cela va se passer par la suite.
Heureusement, il a deux copains, Otogi, et Hinozaki, pour lui donner leur avis: Otogi qui a de l'expérience, et Hinozaki qui n'en a pas.

Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle entre cette série et Hadi Girl, où dans les deux cas il s'agit d'une fille timide qui fait l'apprentissage de la relation amoureuse. C'est un plaisir de suivre le couple se former au gré de leurs hésitations. C'est mignon, c'est sucré, c'est moe, et c'est bon pour donner la pêche.

Full moon joker

Yukihara Mutsuki a une étrange capacité, elle peut ressentir les émotions des gens. Elle rencontre par hasard dans le train un garçon qui ne la laisse pas indifférente, et lorsqu'elle lui tombe dessus au lycée, il s'avère être le président du conseil des élèves. Mis au courant de son pouvoir, celui-ci lui révèle qu'il a un pouvoir complémentaire, que leurs pouvoirs se matérialisent sous forme d'oreilles de carnivores (embranchement des mammifères comprenant entre autres les chiens et les chats), et que c'est génial pour la prochaine convention de cosplay chasser des cartes maléfiques qui s'infiltrent dans les humains pour les posséder. 

L'histoire est un peu brouillonne à mon avis, c'est bien qu'ils n'aient que cinq cartes à récupérer parce qu'avec un jeu complet de 56 cartes le mangaka et les lecteurs n'auraient pas pu tenir. (quoique, le grand final où ils se font attaquer par la marque du bridge aurait pu valoir son pesant de cacahuètes)

mardi 13 mai 2014

Waratte! Sotomura-san

Sotomura est le portrait craché d'une délinquante, et cette réputation lui vaut d'être crainte de tout le bahut et sans amis au sein de sa classe. Il faut dire qu'à chaque fois qu'elle essaie d'interagir avec quelqu'un, elle le gratifie d'un sourire forcé à faire froid dans le dos, et elle a toujours un truc louche à cacher. (qui est généralement un motif de lapin fait au crochet ou autre truc mignon de ce genre)
Un jour, elle sauve Haruno à qui des élèves cherchaient noise, et celle-ci lui propose en échange de lui donner des leçons de sourire.

Waratte! Sotomura-san fonctionne principalement sur des jeux de mots et sur la culture des groupes de jeunes délinquants, ce qui fait que l'on perd pas mal à la traduction. Cependant, il est difficile d'être indifférent à l'héroïne, cheftaine de gang en apparence et girly girl à l'intérieur, qui démarre sa première histoire d'amitié.



dimanche 11 mai 2014

Shiki

Le petit village de Sotoba, niché au fond d'une vallée avec pour seul accès à la civilisation la nationale, continue à respecter une série de traditions millénaires, comme par exemple d'enterrer ses morts dans la forêt et de parler sans cesse des différents potins, de ce qu'a fait le fils machin et de comment s'habille la fille truc. Deux sujets notables vont s'ajouter, cet été: Le vieux manoir à l'occidentale qui fait l'originalité du lieu est de nouveau habité par une famille qui cherche vraisemblablement l'isolement, et le nombre de morts due à la vague de chaleur augmente de manière préoccupante. Le médecin, le prêtre, le policier, le fonctionnaire de l'état civil entre autres vont commencer à enquêter sur ce qui semble être une épidémie. Mais eux mêmes ne sont pas immunisés pour autant...

Une histoire d'horreur dans une petite ville isolée, c'est un classique. Comparé à d'autres, c'est moins loufoque que Soil, moins horrible que Uzumaki, la transition entre les différentes phases du récit, selon ce que le personnages savent et selon ce que le lecteur sait, est bien rendue, et les petites appréhensions à chaque fois qu'une révélation fait prendre un tour nouveau au récit se sont révélées sans fondement sur la qualité de l'intrigue.
Le gros souci est de gérer presque une centaine de personnages (le village en compte 1300), et j'ai fait comme à mon habitude, ignoré une partie des informations à ce sujet quitte à louper les connections entre les personnages. (ah, mais oui, au début ils disaient que machin le fils de truc avait le béguin pour machine, la sœur ainée de bidule) Mais bon, à force de voir les gens mourir, on hésite à retenir leur relations si c'est pour les voir disparaître de l'histoire trois chapitres après.

samedi 10 mai 2014

Soukyuu no Lapis Lazuli

Tsujimine Touya revient à la résidence familiale après sept ans, pour découvrir que ses cousines se battent contre des armures magiques. I apprend que l'ancêtre de la famille Tsujimine, sorcière de son état, a laissé derrière elle 99 artefacts magiques dotés chacun d'un pouvoir précis et que la famille doit se charger de les récupérer. Il se rend compte que l'artefact principal destiné à sceller tous les autres, qui a forme de cercueil et s'appelle Lapis Lazuli (d'où le nom du manga) a une affinité spéciale avec lui, et peut prendre la forme d'une jeune fille aux yeux et à la robe bleues (d'où le nom de l'artefact).

Le but de ce manga est de donner aux lecteurs l'envie de lire la série de romans dont il est issu. Cependant, même si je regrette que le manga soit si court, cela ne m'a pas donné envie de continuer: J'ai quand même l'impression d'avoir lu un bon paquet d'histoires de ce genre basées sur le même principe, et le:

"99 artefacts dans la nature, j'en scelle un, il en reste 98.
98 artefacts dans la nature, j'en scelle un, il en reste 97.
97 artefacts..."

C'est lassant, à force.

(bon, ici, il n'y a pas l'effet de répétition vu que le manga s'arrête tout de suite)

Imori 201

Kawashima a 20 ans, s'apprête à passer pour la troisième fois les examens d'entrée à la fac, et adore les lycéennes en uniforme. Coup de bol, sa voisine adore s'habiller en uniforme de lycéenne. Tout le temps, style obsessionnel. Même pour dormir. (la tenue de gym et le maillot de bain comptent) . Elle picole comme un trou, aussi, ce qui sied mal à une lycéenne, et pourrait lui valoir son rond de serviette dans la cellule de dégrisement du poste de police local, si elle n'y prend pas garde.

Je me suis bien marré à lire les premiers chapitres, le côté loser des personnages principaux n'est pas pour me déplaire, je ne sais pas par contre comment cela va évoluer, j'espère que côté délirant ne va pas s'étendre au détriment de l'intrique ou des personnages comme cela peut être le cas dans les histoires comiques.

jeudi 8 mai 2014

Watashi no itoshii kutsu

Une jolie petite histoire autour des chaussures, de leur fabrication, de leur réparation, et du destin.

(cela n'abime pas les chaussures de les porter en permanence?)

mercredi 7 mai 2014

17 sai °C

Natsuki Kurokawa a des allures de chat sauvage: Elle ne sourit pas, vit en marge de ses camarades de classe et "griffe" ceux qui s'approchent trop d'elle. Les choses sont cependant différentes avec Hiro, le personnage principal, membre du club de musique. Il lui apprend à jouer de la guitare, elle semble attirée par lui.

Une histoire assez courte, finie à l'arrache on dirait. Pour les gens qui aiment les Kuudere.

mardi 6 mai 2014

Umi no misaki

Nagi Goto arrive de Tokyo pour vivre sur une petite île. Sur place, il va faire successivement connaissance avec trois filles, Narumi Shizuku, Nagumo Karin et Mitsurugi Soyogi, et découvrir leur statut particulier dans la communauté.

Il va aussi réaliser que les liens qu'il partage avec l'île sont bien plus profonds qu'il ne le pense, et va, avec l'aide de Shizuku, Karin et Soyogi, trouver sa place au sein de la communauté et de ses croyances multiséculaires.

Umi no misaki est un exemple typique de manga harem, mais qui évite pas mal de défauts du genre, en prenant bien le temps d'introduire les personnages et en limitant d'emblée les possibilités de croissance du harem. Le récit contient une bonne part d'érotisme sans que celle-ci n'entrave l'histoire (notons que le tempo est plutôt lent).

L'île est spécialisée dans la production de gel pour cheveux extra-fort, ou il y a eu quelques changements artistiques en cours de route, car Nagi, qui au début est coiffé normalement, va se retrouver avec la chevelure si caractéristique des héros de RPG.