lundi 3 février 2014

Shion no ou

Depuis toute petite, Shion a montré un talent hors-norme pour le shogi.
Depuis le meurtre de ses parents, dans des circonstances non encore élucidées, Shion a perdu l'usage de la parole.

Adoptée par ses voisins, dont le père, joueur de shogi professionnel, lui servait de professeur avant la tragédie, Shion a maintenant onze ans, est devenue une joueuse talentueuse et va passer les derniers matchs pour devenir professionnelle.

Sauf que voilà, l'assassin de ses parents court toujours, et l'exposition médiatique de la prodige des échecs japonais pourrait bien relancer l'affaire...

Comme pour pas mal des mangas sur le même thème, (Hikaru no go par exemple et par hasard) après un moment d'intérêt pour les règles, j'ai vite abandonné ces histoires de notations et de prises et tout et tout et ne me suis plus intéressé qu'à la narration. Et j'ai trouvé l'histoire très intéressante: Les personnages gravitent entre eux, se jaugent, jouent les uns contre les autres, et font des coups en douce pour faire avancer leurs poins dans la vie réelle.

L'héroïne est un personnage très attachant, fort intelligente derrière son air de petite fille muette, et capable de traverser les épreuves avec courage et ténacité, et on aimerait bien que le ou les détraqués qui lui veut(lent) du mal soient mis derrière les barreaux.

Notons qu'il y a un anime qui reprend l'histoire en simplifié, j'y ai jeté un coup d’œil et je trouve juste que l'animation laisse un peu à désirer.

Ajout, le 30/09/2014 : On m'a posé la question, et le shogi a bien un classement masculin et un féminin, le compétitions étant généralement non-mixtes. Manga et anime évoquent la question, l'anime insiste plus sur le thème. Les personnages évoquent plusieurs raisons empêchant les femmes d'accéder à un rang équivalent de celui des hommes: Conservatisme des professionnels hommes, auto-censure des joueuses, soutien plus faible de l'entourage des joueuses.

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