mardi 29 avril 2014

Kyou no Asuka show

Asuka est une fille bien dans sa peau, espiègle, qui vit sa vie de tous les jours sans trop se soucier du qu'en dira-t-on. Cependant, les concepts de pudeur et de tenue vestimentaire l'intéressent beaucoup, ce qui lui fait parfois tenter des expériences, au grand dam de son père.

(maintenant, si vous voulez le même style en plus innocent, vous pouvez essayer Jyoshikausei)

Jyoshikausei

L'héroïne prend la vie comme elle l'entend, sans se soucier du qu'en dira-t-on. La vie au quotidien devient une véritable aventure lorsqu'elle est vécue à travers ses yeux.  C'est léger et innocent, parfait pour y consacrer cinq minutes de votre temps de temps en temps.

(maintenant, si vous voulez le même style en moins innocent, vous pouvez essayer Kyou no Asuka show)

dimanche 27 avril 2014

Tsumi Koi

Que faire lorsque l'on voit un camarade de classe sortir avec une autre fille que sa copine? Le faire chanter pour qu'il sorte avec vous.
Échanger sa place avec sa sœur jumelle est pratique, mais que faire si l'on tombe amoureuse sous sa fausse identité?
On peut faire des rencontres en rêve, mais c'est un peu galère pour concrétiser ensuite.
Nier s'être embrassés ne détruit pas forcément un amour, mais peut sérieusement le retarder.
Vous dites que vous aimez que les garçons portent le cheveux courts, et l'un d'eux passe chez le coiffeur le jour suivant, que faut-il en penser?

Une série de petites histoires d'amour, simples et sans prétention.

vendredi 25 avril 2014

L'effondrement du monde tel qu'on le connaît

Une successions d'histoires pour des personnes ayant les organes bien accrochés au reste du corps.

Le titre (traduit par mes soins, je ne sais pas le vrai titre; l'auteur est DaShu Jiang) est un bon résumé des histoires: Le monde s'effondre, les villes, les personnes aussi, jusqu'à leurs viscères qui pourrissent, parfois. Un peu comme des contes de Grimm écrits par un Edgar Allan Poe sous crack. Cela ne fait pas forcément peur, c'est parfois juste horrible. A ce titre, je recommande l'histoire où une petite fille est atteinte d'une maladie qui la transforme en poupée.

All you need is kill

Si vous voulez une avant-première du prochain film de Tom Cruise, c'est par ici.

Kiriya Keiji est mort. Enfin, il devrait l'être, il s'est bien senti agoniser. Alors pourquoi est-il revenu la veille même de son baptême du feu? Aucune idée. Mais au contraire de la journée de la marmotte, il a un but vite trouvé: survivre face à la horde d'extraterrestres qui va attaquer le lendemain. Et un modèle à suivre: L'unité d'élite de Rita Vrataski, seule capable jusqu'alors de gagner une bataille contre les extraterrestres.

En lisant l'histoire, on comprend vite pourquoi elle a plu à Tom Cruise: Elle sera certainement tomcruisée dans la version du film (je me demande à quel point il y aura encore des japonais dedans)

mercredi 23 avril 2014

Ookami komodo no Ame to Yuki (Les enfants-loups Ame et Yuki)

Lorsqu'elle était à l'université, Hana est tombée amoureuse d'un camarade portant un lourd secret: C'était en fait un loup doté de la capacité de se transformer en homme. Malheureusement, celui-ci est mort d'un accident après que Hana ait mis au monde leur deuxième enfant, et celle-ci s'est retrouvée seule pour les élever. Comme s'occuper d'enfants-loups est loin d'être une activité de tout repos en ville, Hana, Yuki et Ame sont partis s'installer dans la campagne. Entre la nature et le village, Ame et Yuki vont apprendre la vie en forêt et celle parmi les humains, en attendant de savoir s'ils sont humains ou loups (ou les deux).

A l'origine un film d'animation, cette histoire a été déclinée en manga, et les deux sont superbes: Intrigue, personnages, paysages, tout est excellent. Troisième chef d’œuvre après La traversée du temps et Summer Wars, Les enfants loups impose Mamoru Hosoda comme une valeur sûre de l'animation japonaise.

(en bref: lisez-le, voyez-le, montrez-le à vos enfants)

jeudi 17 avril 2014

Fuan no tane

Fuan no Tane et sa suite Fuan no Tane + sont des histoires à faire peur, écrites sous la forme de légendes urbaines. Elles ne sont pas toutes de même qualité, mais les plus terrifiantes n'ont pas à rougir devant du Junji Ito. Autant dire que ça fait très peur: Ne les lisez pas avant de vous endormir.

mardi 15 avril 2014

Dabulu atsu (Double Arts)

Une maladie du nom de Troy frappe le continent. Le malade se charge en toxines, et lorsque la concentration atteint un certain point, celui-ci est pris de convulsions et disparaît, ne laissant derrière lui qu'un tas de vêtements. Les sœurs, choisies pour leur résistance particulière à la maladie (Je dirais qu'elles leur dose létale est 1000 fois supérieure aux autres humains, en ordre de grandeur, mais c'est juste une estimation que j'ai faite selon le récit, qui ne donne aucun chiffre à ce sujet), sont capables d'absorber les toxines des malades et de prolonger leur vie, au détriment de la leur.

Sœur Elraine, en tournée dans une zone reculée de l'empire, est sur le point de mourir de la crise finale de la maladie lorsqu'elle est sauvée par Kiri, un jeune homme qui est aussi une célébrité locale. Lorsqu'elle le touche, les symptômes de la maladie disparaissent. Aussitôt informée (ils ont le téléphone, ce ne doit donc pas être du médiéval-fantastique mais de l'ère Meiji -fantastique, alors), la mère supérieure leur demande de se rendre au siège central de l'ordre pour examiner Kiri, par contre Elraine ne doit pas lui lâcher la main sinon elle mourra. Pour pimenter le tout, une organisation nommée Gazelle cherche à éliminer les sœurs (il faut bien un méchant, sinon les dialogues deviendraient vite une variation sur le thème: "un kilomètre à pied, ça use, ça use...")

Double Arts est un manga de Naoshi Komi, le mangaka de Nisekoi (viva Chitoge!), qui a été interrompu pour cause de manque d'intérêt du lectorat, ce qui est un peu triste parce qu'il y avait du potentiel. L'auteur a réussi à interrompre l'histoire de manière crédible, ce qui est assez fort.

dimanche 13 avril 2014

Liar x Liar

Takatsuki Minato, étudiante à l'université et sans charme particulier, se retrouve, un jour où elle aide une copine à déménager, à essayer l'uniforme de lycéenne de celle-ci. Ainsi déguisée et maquillée, elle fait le tour du quartier histoire de voir ce que ça fait d'être une lycéenne branchée et se retrouve nez à nez avec son frangin recomposé. Pour ne pas se payer la honte, elle prétend ne pas le connaître, et parvient à le persuader qu'elle est le sosie de sa sœur. Or, à sa grande surprise, celui-ci commence à la draguer. Moitié par défi, moitié par pusillanimité, elle entame une relation avec son frère sous sa nouvelle identité.

La famille recomposée avec les fratries qui n'en sont pas totalement est une valeur sûre de la fiction japonaise. L'héroïne est parfois difficile à suivre avec son amour pour la valse-hésitation, mais bon vu la situation dans laquelle elle s'est embarquée, ce n'est pas comme si il y avait une issue de secours simple. Question d'âge, je suppose, les histoires avec des universitaires m'intéressent plus que celles avec des lycéens à intérêt dramatique égal.

jeudi 10 avril 2014

Ebisu-san to Hotei-san

Hotei ne comprend pas pourquoi Ebisu, qu'elle n'aime pas, s'est faite affecter dans sa succursale alors qu'elle pouvait prétendre à mieux, ni pourquoi elle se barre du bureau pile à l'heure en laissant tout tomber, ni rien de ce qui passe dans la tête de cette fille. Curiosité aidant, elle va comprendre les motivations de sa collègue, et changer de sentiments envers elle.

Une histoire courte d'un amour entre filles, avec ce qu'il faut d’ambiguïté.

mardi 8 avril 2014

Afterschool war activities

Des énormes cellules, venues de l'espace, flottent dans l'atmosphère. Ces grosses cellules ont donné naissance à cellules moyennes, qui jonchent le sol et sont inertes du moment que l'on ne les asticote pas. Occasionnellement, elles génèrent des petites cellules, qui attaquent et tuent les humains.

Devant la situation, tous les étudiants et lycéens ont été mobilisés et suivent un entrainement militaire, dans l'espoir de reprendre un jour l'offensive. C'est ainsi que la classe de terminale qui s'apprêtait à passer le bac se retrouve à manipuler des Daewoo K2.

Ce manhwa est excellent, il retrace le passage d'une ambiance potache au service militaire puis à la guerre. Les élèves de la terminale vont se flairer, s'aider, se détester, se sauver la vie, se mettre en danger de mort, péter les plombs. Ils ne seront pas sérieux car ils ont dix-sept ans, ils le seront quand même car leur survie est à ce prix. J'ai bien aimé l'idée de l'ennemi sous forme de boules, c'est d'ailleurs une consolation pour les protagonistes qui n'ont pas de problèmes de conscience à appuyer sur la détente (dans la mesure où cela n'implique pas de dommages collatéraux).

Le taux de mortalité est élevé, par contre: ne vous attachez pas trop aux personnages. (je n'ai pas eu ce problème, sur une trentaine j'ai passé mon temps à les confondre les uns les autres, dur de m'attacher à tous)

lundi 7 avril 2014

Balance Policy

Masaomi et Kenji sont amis d'enfance, mais, suite à un déficit de femmes à la naissance inexpliqué, la "balance policy" a été mise en place, et Kenji a subi une opération de changement de sexe. Elle est récemment rentrée de l'hôpital et cherche à retrouver ses marques.

Vu la similitude de résumé avec Kanojo ni naru hi, je me devais de faire les deux critiques l'une après l'autre. Mais ne vous y trompez pas, ce sont deux histoires totalement différentes: Balance Policy est plus lent dans son action, plus mélancolique, plus intimiste, plus érotique aussi. enfin, il évite pas mal des défauts classiques du "gender bender".
Je ne peux que le conseiller à un public un tant soit peu mature.


Kanojo ni naru hi


Miyoshi et Mamiya sont deux amis d'enfance et meilleurs copains, même si Miyoshi souffre d'un complexe d'infériorité parce que Mamiya le surpasse en tout: Études, sport, et il doit sans doute le battre au pouilleux massacreur aussi.Or un jour Mamiya tombe mystérieusement malade et doit aller à l’hôpital. C'est lorsqu'il en sort que Miyoshi découvre que la maladie en question est la fameuse "émergence", qui depuis que l'humanité est devenue incapable de combler son déficit de femmes à la naissance, touche les jeunes garçons qui se transforment alors en filles. Mamiya et Miyoshi vont devoir redéfinir leur relation, ce qui ne sera pas simple vu que Miyoshi est particulièrement timide avec les filles.

Bon, c'est une excellente idée, ce gender-bender, cela permet de concilier en un seul lectorat les fans d'histoires romantiques classiques et les fans d'histoires homosexuelles. Le thème peut paraître bizarre, mais c'est assez courant, je trouve, dans la fiction japonaise.

jeudi 3 avril 2014

Nisekoi

Ichijô Raku aimerait mener une vie normale, faire des études et devenir fonctionnaire, mais ce n'est pas toujours facile quand on est fils de yakuza et que l'on est destiné à prendre la succession du clan.

Raku a aussi un autre rêve, qui est de retrouver la fille à qui il a remis la clé d'un pendentif qu'il porte autour du cou, dix ans auparavant, de se marier avec elle, partir en voyage de noces à Okinawa ou à Phuket, et ils seront heureux et ils auront plein de petits nenfants. (cela ne l'empêche pas d'être amoureux de sa camarade de classe Onodera Kosaki, à vrai dire ce serait bien si les deux filles étaient la même personne, mais bon ça n'arrive que dans les mangas ce genre de trucs, non?)

Sauf que cela non plus ne va pas se passer comme cela, et pour empêcher une guerre des gangs, il est contraint de sortir avec la fille du chef d'une bande de gangsters, Chitoge Kirisaki (qui est mon personnage préféré de l'histoire)
Sauf que voilà, Raku et Chitoge (Chitoge!) ne peuvent pas se saquer, faute à une mauvaise rencontre et à leurs caractères respectifs. Chitoge est du style à courir dans les couloirs sans regarder, te rentrer dedans et te reprocher d'être dans le passage, Raku a ses petites habitudes et reproche en gros à Chitoge de ne pas être Onodera. (moi je trouve que Chitoge est très bien comme elle est, mais c'est juste mon avis) Surveillés par l'un des bras droits de l'association de gangsters de la fausse petite amie, Raku va devoir jouer serré pour simuler une relation avec Chitoge (qui est super belle, je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit) sans se griller auprès d'Onodera.

Nisekoi souffre du syndrome "404 plot not found".Il y a régulièrement des chapitres à intérêt dramatique nul, et l'auteur a la fâcheuse tendance à ajouter une fille au harem plutôt qu'à essayer de faire avancer l'histoire (et puis plus il y a de filles, moins Chitoge aura du temps d'antenne et ça c'est pas bien du tout).
A mon humble avis, c'est un cas de: "Ça fait dix ans que je bouffe des nouilles instantanées, alors maintenant que j'ai une série qui marche, je la fais durer au max"
Si l'on peut s'abstraire de ce délayage, Nisekoi est une bonne série faisant partie du haut du panier dans le style harem scolaire. Les personnages autour du harem sont attachants et bien caractérisés. (Autour, parce que dans le harem, il y a le côté "je dois être amoureuse de Raku" qui a tendance à écraser la personnalité d'origine. Sauf pour Chitoge. Parce que!)

mardi 1 avril 2014

Aiyoku no Eustia

La ville de Novus Aiteru flotte dans les airs, portée par la sainte et les prières des gens. Le cataclysme connu sous le nom de "Gran Forte", et une épidémie rappellent en permanence aux gens la précarité de leur condition. Les symptômes de la maladie sont assez particuliers: Les malades ont des ailes qui leur poussent dans le dos, et ensuite ils meurent. Comme la maladie est incurable, une milice a été créée, les chasseurs d'ailes, qui récupèrent de force les malades et les envoient dans un sanatorium dont on ne connaît pas grand chose sinon que l'on n'est censé en sortir que les pieds devant.

Caim, le héros, réside dans les bas quartiers de la ville qui correspondent à la zone détruite lors du "Gran Forte", il est travailleur indépendant pour un réseau de prostitution, tâche qui consiste généralement à récupérer les prostituées en fuite et les gens ayant volé l'organisation. (Si à ce stade vous n'avez pas envie de lire la suite, je ne vous en voudrai pas)
Lors d'une mission consistant à enquêter sur la disparition d'un convoi de futures prostituées, il trouve un tas de cadavres et une survivante, Eustia, qui est atteinte de la maladie et a déjà des ébauches d'ailes. Son témoignage étant primordial, et comme la méthode forte ne donnera rien, Caim décide de la chouchouter un peu histoire de la mettre en confiance, pour qu'elle crache le morceau.

Ce récit pourrait illustrer l'article de TVtropes sur la prostitution sans problèmes. Autant dire que la quasi totalité du casting féminin se compose de prostituées, ce qui permet au dessinateur d'habiller un maximum de filles avec des vêtements légers et peu pratiques sauf quand il s'agit de les ôter. Les personnages masculins sont de type blessés par la vie, ce qui permet au scénariste de nous abreuver de poncifs misogynes et de louches de bon vieux darwinisme social japonais. Bref, c'est pénible.
L'histoire se termine brusquement, pour laisser le lecteur acheter le jeu vidéo qui s'ensuit.

Si vous avez lu cette critique jusqu'au bout, mes félicitations et désolé de vous avoir infligé cela.