samedi 11 avril 2015

Mudazumo Naki Kaikaku

Taizo Sugimura est un jeune député qui, sous l'aile du premier ministre Koizumi, assiste à sa première conférence internationale. Là il va découvrir la vraie nature des relations internationales: Tous les accords se règlent à coups de parties de Mah-Jong, jeu dans lequel Koizumi excelle.

Lorsque l'on voit Koizumi et G.W. Bush se battre sous les yeux d'un Taizo retenu en otage et en slip, on sait que l'histoire nous promet des moments grandioses à la "mais qu'est ce que c'est que ce délire?" Et on ne sera alors pas étonné de voir des scènes aussi improbables que Yulia Tymoshenko se battant contre le docteur Josef Mengele avec des tuiles en uranium de la centrale de Tchernobyl.

Mudazumo Naki Kaikaku n'est pas un simple manga, c'est un pilier que l'on installe pour délimiter là où l'intrique laisse la place au loufoque, où l'histoire cesse de faire sens. C'est une référence de ce que les  américains appellent le "WTF???", et un challenge permanent pour le scénariste: comment inventer un adversaire encore plus "surprenant" que le précédent? (il y arrive)

Les parties de mah-jong jouées sont totalement délirantes, et les joueurs trichent comme des malades (voire ont des superpouvoirs qui leur permettent de tricher), le but étant de ne pas se faire prendre (apparemment, si on n'est pas pris sur le vol, ça ne compte pas, un peu comme si au poker on admettait les mains de cinq as dans la mesure où l'on a pas été capable de voir le joueur tirer l'as de sa manche)

Ne lisez pas ce manga pour connaître la place de la France dans la politique internationale, vous seriez déçus.

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