lundi 16 janvier 2017

Virgin Ripper

Hikari Kotoburi est une héroïne typique de Shojo manga: énergique, maladroite, souriante et pleine de bonne volonté. Cela détonne un peu, puisqu'elle est au purgatoire, faisant un travail de psychopompe (entité qui guide les morts), ce qui signifie qu'elle s'est suicidée précédemment. Alors forcément, la tenue de croque-mort modifiée façon "magical girl" et la cuillère géante à la place de la faux lui valent une petite réputation.

Son supérieur est le commandant Ryouma, fils du dieu de la mort lui-même, qui est un héros typique de Shojo manga, grand, beau, né une cuillère en argent dans la bouche, un cœur d'or caché derrière un extérieur je-m'en-foutiste, et une bonne propension au harcèlement sexuel.

Et, à vrai dire, le démarrage est aussi typique du Shojo manga: Le héros s'arrange pour piquer le méga-artefact de la mort qui tue, sa tête est mise à prix et l'héroïne est la seule à pouvoir l'arrêter, bien qu'elle ait encore des sentiments pour lui.

Par contre, ce n'est pas une nouvelle mais une histoire plus longue (10 volumes), et s'il faut aimer les bons sentiments et les intrigues qui finissent un saut périlleux avec réception un peu bancale, c'est une lecture agréable.

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