mardi 1 avril 2014

Aiyoku no Eustia

La ville de Novus Aiteru flotte dans les airs, portée par la sainte et les prières des gens. Le cataclysme connu sous le nom de "Gran Forte", et une épidémie rappellent en permanence aux gens la précarité de leur condition. Les symptômes de la maladie sont assez particuliers: Les malades ont des ailes qui leur poussent dans le dos, et ensuite ils meurent. Comme la maladie est incurable, une milice a été créée, les chasseurs d'ailes, qui récupèrent de force les malades et les envoient dans un sanatorium dont on ne connaît pas grand chose sinon que l'on n'est censé en sortir que les pieds devant.

Caim, le héros, réside dans les bas quartiers de la ville qui correspondent à la zone détruite lors du "Gran Forte", il est travailleur indépendant pour un réseau de prostitution, tâche qui consiste généralement à récupérer les prostituées en fuite et les gens ayant volé l'organisation. (Si à ce stade vous n'avez pas envie de lire la suite, je ne vous en voudrai pas)
Lors d'une mission consistant à enquêter sur la disparition d'un convoi de futures prostituées, il trouve un tas de cadavres et une survivante, Eustia, qui est atteinte de la maladie et a déjà des ébauches d'ailes. Son témoignage étant primordial, et comme la méthode forte ne donnera rien, Caim décide de la chouchouter un peu histoire de la mettre en confiance, pour qu'elle crache le morceau.

Ce récit pourrait illustrer l'article de TVtropes sur la prostitution sans problèmes. Autant dire que la quasi totalité du casting féminin se compose de prostituées, ce qui permet au dessinateur d'habiller un maximum de filles avec des vêtements légers et peu pratiques sauf quand il s'agit de les ôter. Les personnages masculins sont de type blessés par la vie, ce qui permet au scénariste de nous abreuver de poncifs misogynes et de louches de bon vieux darwinisme social japonais. Bref, c'est pénible.
L'histoire se termine brusquement, pour laisser le lecteur acheter le jeu vidéo qui s'ensuit.

Si vous avez lu cette critique jusqu'au bout, mes félicitations et désolé de vous avoir infligé cela.

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