dimanche 1 juin 2014

Sengoku strays


C'est l'histoire d'une lycéenne fan de kendo qui, en touchant un sabre maudit, est envoyée dans le passé, en plein milieu de l'ère Edo, à une période caractérisée par le calme civil, la relative abondance des récoltes, la noblesse oisive, et le faible taux de criminalité. Là elle reprend son cursus scolaire en se disant que chouette y'a plus ni cours d'anglais ni d'histoire mondiale, elle s'inscrit au club de calligraphie et s'ennuie à cents mon* de l'heure en attendant de revenir chez elle.
Naaan, je déconne, on sait tous que lorsqu'un japonais est envoyé en arrière dans le temps, c'est soit pendant Sengoku, soit pendant Bakumatsu. (On ne réalise pas la chance qu'on a d'avoir eu les croisades, la guerre de cent ans, les guerres de religion, les trois mousquetaires, le siècle de Louis XIV, la révolution et l'Empire, ça laisse le choix à nos voyageurs temporels)
Donc, notre héroïne (qui s'appelle Kasane) se pointe au moment où le jeune Oda Nobunaga consolide son pouvoir après la mort de son père, et elle va se retrouver intégrée dans une équipe à son service (que l'on pourrait surnommer "l'équipe des bizarroïdes"), avec trois mecs sympas mais un peu excentriques. Mais le (fan-)service de Nobunaga, qui, par un curieux hasard, a exactement les traits d'un méchant garçon de shoujo manga, donne des ordres volontairement cryptiques et s'arrange pour que personne ne sache ce qu'il a en tête jusqu'au dernier moment (il faut dire qu'il est espionné en permanence), n'est pas de tout repos.
Notons que contrairement à Ken de Nobunaga no chef,  Kasane n'a pas révisé son cours d'histoire, et si elle a forcément une idée de comment les choses vont tourner, elle ignore pas mal de choses sur le clan Oda et la jeunesse de Nobugana.

Ne vous y trompez pas, je ne dis pas de mal de ce manga, je me contente de le taquiner gentiment. En fait, j'aime bien cette version de l'ère Sengoku qui ne se prend pas trop trop au sérieux, c'est marrant d'avoir cette période un peu shojoisée.

*mon : équivalent japonais du sou.

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